HPI Micro RS4 Subaru WRX STI Bucky Lasek
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La période hivernale qui s’avance à grands pas est annonciatrice des séances de training en salles qui vont donner la possibilité aux voitures des catégories micros de pouvoir à nouveau s’illustrer. L’occasion de faire le point avec vous à propos de la toute nouvelle Micro RS4 signée HPI qui revient dans une livrée plus puissante que jamais et encore mieux équipée.
Présentation
Comme ses consoeurs précédemment testées par nos soins, la Micro RS4 Bucky Lasek se laisse découvrir dans un petit carton de trente quatre centimètres de long. Celui-ci, où plutôt son recto, a été débarrassé du film transparent au travers duquel l'utilisateur pouvait voir jadis le produit et sa carrosserie avant de craquer définitivement sur celui-ci. Dommage ! A l'intérieur, un émetteur à volant attend fièrement ses quatre piles (fournies) ou accus pour pouvoir faire étalage de ses fonctions. Quant à l’auto en elle même, il faut savoir qu’elle possède d’entrée de jeu tous les compléments indispensables pour sa survie. Autrement dit son pack d’accus de réception, remplacé depuis quelque temps par un modèle Plazma Ni-Mh plus puissant de 6 volts dont l'Ampérage a été porté à 1200 mA. Pour mémoire, on se souviendra que les versions précédentes devaient se contenter d'un simple accu Nickel Cadmium de 600 mA. Cet accu est déjà installé à bord sur le châssis et il est qui plus est fourni avec son chargeur à brancher sur une prise de 220 v. Il ne s'agit pas d'un chargeur rapide puisqu'il débite seulement du 300 mA en sortie. Il faudra compter environ 4 heures de temps environ pour faire le plein d'un pack entièrement à plat. Quelques éléments apparaissent en supplément, comme par exemple un pignon moteur de rechange. Voilà pour l'essentiel du contenu.
Les années passent, l'emballage de la Micro RS4 reste ! L'auto est présentée dans un petit carton de moins de 30 centimètres de long qui rappelle que la période de Noël approche déjà à grands pas !
La nouvelle Micro RS4 HPI revêt cette carrosserie Bucky Lasek qui n'est autre que celle d'une Subaru WRX STI.
La carrosserie arrive pré peinte et pré décorée.
Une deuxième version bleue de la voiture du pilote Sverre Isachsen est également disponible dans cette livrée 2014.
Voici l'émetteur fourni avec l'auto. Celui-ci est livré avec 4 piles. Il est donc prêt à fonctionner.
L'ancien pack d'accus Ni-Cd de 600 mA a disparu au profit de ce modèle Ni-Mh 6 volts de 1200 mA.
Les connectiques d'alimentation font appel à ce type de prise très fiable.
Le mini chargeur rechargera un pack d'accus entièrement à plat en 4 heures.
La base
Cette Micro RS4 HPI mesure 23,5 centimètres de long sur 10,5 centimètres de large. Il faut d’emblée préciser qu’elle possède un ingénieux système de jantes à rainurages qui permet de moduler à sa guise la largeur des voies avant et arrière. D’où une configuration géométrique qui peut allègrement passer d’une voie plus large à l’arrière donnant un tempérament encore plus vif, à une voie avant plus large qui redonnera un peu de confort à la conduite en rendant la direction moins efficace. Hormis cela, l’auto compose avec une mécanique posée sur un châssis en fibre époxy teintée dont la partie arrière semble à bien des égards la plus intéressante à détailler. D’une part en raison de deux perçages supplémentaires qui apparaissent sous ce que l’on peut assimiler ici à une cellule. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’ancrages destinés à faire varier l’empattement du véhicule, avec une variante possible révisable de l’ordre du centimètre. En second lieu, le châssis se trouve en quelque sorte solidaire du train arrière, car il se comporte comme un pod articulé relié par le dessus à un mono amortisseur placé en position centrale. C’est donc comme cela que fonctionne la suspension, dont l’indiscrétion nous pousse à constater que vu la taille, l’amortisseur unique, au même titre du reste que ses homologues avant figurant au nombre de deux, ne doit son efficacité qu’à son ressort puisqu’il va de soi que toute fonction hydraulique est ici absente.
La Micro RS4 n'évolue pas dans ses dimensions. Elle conserve son échelle de prédilection au 1/18ème et arrive prête à fonctionner.
Le châssis mesure 2 mm d'épaisseur et demeure en fibre époxy teintée. Il occupe un rôle essentiel dans le fonctionnement de la suspension arrière.
Les jantes sont conçues avec des rainures qui permettent de jouer sur la largeur de voie au moment d'insérer les pneumatiques.
La suspension arrière est solidaire du châssis via ce pod articulé. L'amortisseur fonctionne uniquement sur le ressort.
Train avant
A l’avant, l’essieu se conforte de l’assistance d’une double triangulation montée sur des basculeurs. Une disposition qui implique de retrouver des amortisseurs fixés à la verticale cette fois, qui viennent notamment prendre appui au sein de logements situés à même le pare chocs. Ce dernier adopte la garniture essentielle que forme l’indispensable bande de mousse pour protéger le tablier de la carrosserie, bien que le lexan dont elle est constituée d’origine puise se prévaloir d’une résistance au dessus de la normale. Le train avant est livré avec un différentiel autoboloquant, et la transmission à quatre roues motrices reçoit des cardans homocinétiques plus vrais que nature fabriqués en nylon injecté. Ils constituent en soi presque une prouesse technique étant donné leur taille vraiment lilliputienne. La commande de direction intervient sur les roues par crémaillère interposée via un servo standard de quand même quatre kilos et demi de couple sous six volts. Ce dernier est immobilisé sur le châssis en position couchée par un simple morceau de scotch double face.
Le train avant possède un rayon de braquage correct pour une auto de cette taille.
Un pare chocs en mousse vient se joindre à l'équipement d'origine.
La transmission avant se pare d'un différentiel autobloquant pour parfaire la tenue de route.
Un système à crémaillère officie à la direction.
La commande de direction est du genre direct et réactive.
Les pneus slicks sont présents sur chacune des quatre roues.
La suspension avant fait appel à ces deux amortisseurs actionnés par des basculeurs.
Une double triangulation sérieuse est de mise à l'avant. La transmission aux roues fait appel à de véritables cardans homocinétiques conçus en nylon injecté.
Les fusées de roues sont équipées de ces roulements qui demeurent énormes pour l'échelle.
Train arrière
A l’arrière, la transmission conserve un différentiel à quatre satellites. Celui-ci est incrusté dans la couronne primaire qui attaque le pignon du moteur électrique à charbons sertis de type 180. Le pignon moteur est en nylon, mais vissé. Il est donc par conséquent interchangeable pour pouvoir faire évoluer le rapport. Les deux ponts sont ensuite reliés entre eux par une longue courroie crantée. La fin du parcours s’achève par la découverte de la platine supérieure en nylon injecté qui reçoit le récepteur deux voies de l’installation radio. Celui-ci est livré en 2,4 Ghz et fonctionne en binôme avec un variateur pourvu d'un petit radiateur de refroidissement. Un modèle tout spécialement conçu pour les adeptes du farniente dans la mesure où sa programmation d’usine ne nécessite plus aucune retouche. Il procurera la marche arrière depuis la gâchette de l’émetteur et comporte aussi un fail safe de sécurité.
Le train arrière peut également faire évoluer sa largeur de voie en passant par les roues.
La suspension arrière repose sur un pod articulé qui fonctionne en binôme avec ce mono amortisseur central. Un modèle qui agit uniquement sur le ressort.
La partie gauche de la cellule accueille le deuxième différentiel de l'auto.
Les pignons du différentiel sont contenus à l'intérieur de la couronne de transmission. Ce qui explique la présence d'un écrou nylstop pour assurer la fixation de la jante droite.
Une courroie crantée établit la liaison entre les deux cellules.
Tous les branchements moteur sont déjà officialisés d'origine.
Le moteur 180 est placé en position transversale.
A l'usage, ce moteur linéaire manque un peu de boost, notamment en vitesse de pointe.
La contre platine supérieure du châssis reçoit côte à côte le récepteur en 2,4 Ghz et le variateur.
Le variateur n'est pas à programmer. Il délivre une marche arrière bien pratique et possède un fail safe de sécurité.
Le récepteur comporte quand même un petit bouton qui permet de l'accoupler à l'émetteur en cas de déprogrammation de la base d'origine.
HPI a installé un véritable servo étanche de 4 kilos et demi de couple sur cette auto.
L’essai
La base mécanique de cette auto restant là peu près la même depuis des lustres, il ne faudra pas s'attendre à un changement de comportement radical en prenant les commandes de l'engin. Question feeling, la voiture réagit très promptement aux sollicitations du volant à basse vitesse dès les premiers mètres parcourus. En augmentant le rythme, la conduite sage et rectiligne de la Micro RS4 évolue quand même un peu, avec une direction qui se fait de plus en plus directe et de plus en plus légère à l'approche de sa vitesse de pointe finale. Précision qui s'impose à ce stade : notre essai s'effectue sur bitume. Nul doute que sur moquette, l'adhérence risque de se révéler un bon cran au dessus. Dotée d'une direction franche qui téléphone la moindre dénivellation du sol et d'une motricité infaillible, notre auto n'en demeure pas moins très agréable à piloter. Le train arrière restant relativement sage et n'ayant à aucun moment tendance à vouloir partir en tête à queue. Aussi, piloter la Micro RS4 proche de sa vitesse maxi et amorcer les courbes à une telle cadence ne relève absolument pas de l'exploit. C'est dans ces conditions que l'on appréciera le mieux la présence des quatre roues motrices !
Avec son accu plus fort en Ampérage, la voiture fait preuve d'une précision accrue, ses roues avant traçant littéralement les trajectoires au scalpel ! Le tout étant bien aidé par la linéarité d'origine du moteur. Seul regret, celui-ci manque un peu de souffle et la vitesse de pointe plafonne rapidement. C'est sûr qu'un tel châssis supporterait encore davantage de puissance. Au fur et à mesure de la montée en température des pneumatiques, la voiture parviendra encore à gagner en stabilité. En fait, le véritable point noir de cette auto reste la suspension, qui à l'instar de toutes celles de ce type, ne tolère pas la moindre dénivellation. Pour rouler avec la Micro RS4, comme on le ferait d'ailleurs avec une Mini Z ou avec une Xray, il faudra impérativement un bel enrobé de bitume plat. Idem sur moquette. Sans quoi le train arrière vous gratifiera bien volontiers de quelques coups de raquette qui viendront mettront à mal la stabilité décriée plus haut. Et du fait de sa très faible garde au sol, inutile de préciser aussi que même sur moquette, le train avant n'apprécie guère les mauvais raccords. Chaque plis disgracieux fournissant au châssis une opportunité pour décrocher et partir en tonneaux.
Conclusion
Le relookage de cette RS4 apporte à la Micro un air indéniable de modernité sans nuire aux qualités dynamiques d'antan du châssis. De plus les débutants apprécieront l’aspect toujours aussi fonctionnel du mode de transmission par cardans et courroie. Ce nouveau bolide roi des moquettes et des salles de gymnase n'a donc pas fini de nous étonner. Et pour ceux qui trouveraient comme moi le moteur un peu trop mou, il y a une multitude d'options prévues au catalogue qui seront de nature à combler les essoreurs de gâchette !
On a aimé
_ Transmission 4 x 4
_ Véritable servo de format standard implanté à la direction
_ Différentiels efficaces
_ Tenue de route
A revoir
_ Suspension arrière un peu sèche
_ Performances moteur perfectibles
Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : Micro RS4 Bucky Lasek
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir et compétition
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI type 180 à charbons
Accus : Plazma Ni-Mh 1200 mA
Echelle : 1/18ème
Châssis : Pod articulé en fibré époxy de 2 mm d'épaisseur.
Transmission : 4 x 4 par cardans + courroie
Différentiel : x 2 à pignons coniques + autobloquant
Présentation : RTR
