Voir les articles en pleine largeur

Hpi Bullet St Flux 2.4Ghz

Nouveau

#107008 RTR Bullet ST Flux W/ 2.4 GHz HPI Racing

HPI Bullet ST Flux 2.4Ghz #107008
truck 1/10 : bulletstflux, #107008, waterproof, hpiracing,

Tel un phénomène de mode, la catégorie des stadium trucks fait son retour en force dans le segment des TT à l'échelle 1/10ème. Ces autos qui faisaient le bonheur des pilotes aux USA se déclinent maintenant à toutes les sauces, et en particulier avec une transmission quatre roues motrices. Démonstration avec la dernière version waterproof du Bullet ST Flux HPI qui revient en force avec une motorisation surpuissante.

Présentation
En repartant de bases déjà connues et d’une mécanique éprouvée, HPI nous propose donc une version revigorée de cette auto équipée d'une transmission 4 x 4, avec un équipement qui a pris au passage du galon dans cette dernière version référencée sous le numéro 107008. Cette voiture électrique de loisir propose une mécanique pré montée livrée avec son moteur et sa radio déjà installée. Son niveau d’agrément propose du classique. On retrouve ainsi à ses cotés un émetteur HPI TF-11 à volant en 2,4 Ghz (livré avec ses piles), des pneumatiques déjà collés, et un contrôleur pré programmé de manière à faire en sorte qu’à la mise sous tension de l’émetteur, vous n’ayez plus rien d’autre à faire qu’à piloter. Plutôt pas mal comme programme, non ? La carrosserie est également prête à l’emploi. Au fil des versions, celle-ci a conservé sa même décoration orange fluo reconnaissable entre mille. A noter qu'HPI propose deux types de carrosseries monster ou truck pour cette auto. En revanche, le chargeur et l'accu de propulsion figurent aux abonnés absents. Il faudra les prévoir en complément.



HPI a incontestablement misé sur le look pour conquérir la clientèle. Et cela lui réussit plutôt bien.


La carrosserie est disponible en deux versions, truck comme celle de notre essai, ou monster.


Cette auto est également disponible en version thermique chez HPI.


Le Bullet ST Flux est un truck électrique doté d’une transmission intégrale et d’un puissant moteur brushless.


La voiture est livrée quasi prête à rouler, mais il faudra prévoir en supplément un bon chargeur et un accu Li-Po 2S ou 3S avant de pouvoir s'emparer de ses commandes.


Le châssis de 3 mm possède une architecture typée 4 x 2 avec une répartition des masses très axée vers l’arrière. Il est plié sous la cellule avant.


Cette auto est livrée avec une radio HPI TF-11 à volant. Celle-ci nécessite 4 piles pour fonctionner. Par bonheur, celles-ci sont livrées avec le véhicule !

La motorisation

Cette ultime version du Bullet reçoit un moteur HPI Flux MMH de 4000 Kv en remplacement du précédent Flux Shot de 4300 Kv. Celui-ci a perdu au passage le radiateur strié qui faisait sa particularité, et vient se positionner sur un support ultra rigide et réglable en aluminium anodisé de 6 millimètres d'épaisseur. Dans sa configuration de série, le moteur est livré avec un pignon de 10 dents. Un contrôleur Flux EMH se joint à la partie. Par rapport au précédent modèle Flux Reloaded V2, ce modèle est à présent étanche, et il sera également en mesure d'accepter un accu 3S. Il possède aussi une protection thermique qui se mettra en branle dans le cas où la température de fonctionnement viendrait à dépasser les limites du raisonnable. Un boîtier de programmation pourra lui être adjoint en option. Sinon, vous pourrez quand même programmer ce contrôleur en vous servant du système par led flash disponible par l'entremise du bouton pression qui se trouve juste à côté de l'interrupteur de l'auto. 9 modes de programmation étant proposés ici pour ajuster le timing du moteur ainsi que celui du freinage. Bref, que du bon à venir pour atteindre les performances ultimes !


Couple et docilité seront les arguments mis en valeur par le moteur HPI Flux MMH de 4000 Kv installé à bord.


Ce moteur est solidement fixé sur un support en aluminium de 6 mm d'épaisseur qui reprend l'anodisation orange qui apparaît en dominante sur l'auto.


Le nouveau contrôleur Flux EMH vient remplacer le modèle Flux Reloaded V2 précédent.


Le contrôleur est à présent étanche, programmable, et il sera également en mesure d'accepter un accu 3S.


Le compartiment à accus est spacieux. Il est prévu pour réceptionner au choix un accu Li-Po 2S ou 3S.


Les performances optimales seront atteintes avec un accu Li-Po 3S comme ce modèle Carson dont nous avons doté l'auto pour effectuer ce test.


Le servo de direction est un modèle étanche dont le couple s'établit à 4,5 kilos. C'est un peu juste pour un engin de cette trempe pourvu de grosses roues. D'autre part, ce servo est équipé de pignons plastiques. On aurait apprécié un pignon métal en sortie.

Train avant
Sa cellule est pourvue d’un différentiel à pignons coniques. Les triangles inférieurs assistés de tirants possèdent des caractéristiques éloquentes et mesurent près de neuf centimètres et demi chacun. Les tirants supérieurs dégagent quant à eux entièrement le passage pour les amortisseurs hydrauliques. Ces derniers intègrent un seul et unique point d’attache sur le support en nylon injecté de dix millimètres qui leur est dédié, puis deux points de fixation également sur les triangles du dessous. Ils ont été doublés sur cette version. Oui, vous avez bien lu, doublés qu'on vous dit ! De fait, ce Bullet ST Flux possède donc une suspension assistée par huit amortisseurs hydrauliques. Des biellettes pourvues de pas inversés figurent au rendez vous pour accéder au réglage du pincement. Idem en ce qui concerne les biellettes de carrossage. Le système de direction n’appelle pas plus de commentaires dans la mesure où il ne s’octroie aucune fantaisie. Les porte fusées se trouvent en effet reliés à des étriers fixes. Cette disposition fige le train tout entier du point de vue de sa largeur. Cela dit, avec une voie qui approche les 334 millimètres, autant admettre que le Bullet ST Flux n’est pas le moins bien loti du genre ! Il s’agit même carrément d’une valeur digne de celle d'une voiture de l’échelon supérieur. Pour leur part, les fusées comportent un angle de châsse très conséquent qui mettra l'accent sur la stabilité. En particulier à haute vitesse. Mis à part cela, l’épure avant dispose d’un save servo typé 4 x 4 doté d’un renvoi d’angle. Celui-ci est lié à la cellule par une armature de renfort en nylon. A noter que l’Ackerman n’est pas réglable comme à bord d’un buggy classique. La cellule avant se complète d’un pare-chocs type pare buffle et se voit marquée d’une forte accentuation de la pliure avant du châssis. Une conception retenue pour que l’auto ait aussi son mot à dire sur les zones de franchissement.


Le train avant est équipé d’une transmission par couple conique et cardans et d’une triangulation assistée par des tirants à pas inversés.


La suspension constitue l'un des points forts de ce truck. Elle bénéficie de huit amortisseurs hydrauliques réglables longue course.


Les bras inférieurs du train sont solidaires d'étriers fixes à leurs extrémités. Notez la présence d'élargisseurs de voie.


Les cellules sont équipées de cales en aluminium anodisé pour soutenir les bras triangulés.


Les triangles inférieurs mesurent chacun 9,6 centimètres de long. Ils s'avèrent hyper rigides et sont presque indestructibles !

Train arrière
Cette cellule est encore un bon cran au dessus sur le plan mécanique. Elle possède le même différentiel à pignons coniques qu’à l’avant. En bon cousin germain, celui-ci est renfermé sous un carter étanche en deux parties qui renvoie vers l’axe de la transmission centrale. Hormis cela, le train arrière reste marqué par l’adoption de triangles encore plus longs et toujours renforcés par un moulage plein, et de tirants rigoureusement identiques à ceux du train avant, mais avec une épure géométrique modifiée dans la mesure où les bras se retrouvent ici montés de manière à avancer en direction de la cellule antérieure. Un concept qui améliore naturellement la motricité et qui limite les transferts de masses lors des accélérations. Les roues tiennent compte d’un angle de pincement plus prononcé de l’ordre de deux degrés et demi environ. Comme à l’avant, les porte fusées entretiennent une fixation déportée. A l’image de tout le restant de l’auto, toute la transmission est montée sur roulement à billes, ce qui représente un gage certain de fiabilité. Enfin pour terminer, parlons un peu des pneus livrés dont le profil à chevrons conviendra à toutes les surfaces. Leur empreinte et la rigidité de leurs crampons les rend pratiquement inusables, et les jantes sur lesquelles ils sont montés sont carrément superbes ! En tous cas, il vous faudra insister lourdement pour venir à bout de leur endurance.



A l'arrière, la transmission dispose d’un différentiel et d’un couple conique métallique. Les amortisseurs fournissent un débattement important sur sols défoncés. Ils sont protégés par cet imposant pare chocs.


Les pneumatiques d’origine comportent des gros crampons en forme de chevrons qui assurent un bon comportement sur n’importe quelle surface.


Les jantes sont de toute beauté. Elles affichent un déport maxi et leur fixation est assurée par des écrous nylstop.

Transmission
Le Bullet ST Flux est proposé d'origine avec des cardans à boules goupillées à l'avant et à l'arrière. Des modèles recouverts d'une pellicule de chrome pour être plus endurants dans le temps. Les cellules de l'auto sont garnies de deux différentiels à pignons coniques à quatre satellites. Sur la partie centrale, un arbre rigide équipé d'un slipper réglable prend position. On pourra se servir de ce réglage par l'intermédiaire du gros écrou principal pour limiter le transfert de couple moteur aux roues sur sols glissants. Ce qui rendra par la même occasion le pilotage de l'engin plus facile dans de telles circonstances. Toute la transmission de l'auto est bien entendu montée sur des roulements à billes.


Le différentiel central est remplacé par un arbre rigide doté d'un slipper réglable sur cette version.


Les cardans de transmission sont des modèles droits à boules goupillées, qui ont été recouverts d'une pellicule de chrome.

Test

Les premières impressions nous font ressentir une grande légèreté aux commandes de l'engin. Le Bullet ST flux tourne dans un mouchoir de poche et tient bien la trajectoire qu’on lui imprime avec précision, tout en entretenant un léger mouvement de pompage permanent du châssis qui est généré par ses suspensions relativement souples. Malgré son empattement court, le gros truck fait preuve de stabilité. En passant plein gaz sans lever le pied dans les parcelles de terrain les plus minées, les roues ne se retrouvent pas pour autant débordées. Elles parviennent à garder un contact quasi permanent avec le sol. Ce comportement s’accompagne d’une vigueur soutenue côté moteur. Le HPI Flux MMH ne déméritant pas et extirpant les quelques 3 kilos de la plateforme depuis le départ arrêté sans sourciller. Nous avons démarré l'essai en compagnie d'un accu de 7,4 v de 3200 mA en 20C. Dans cette configuration, la vitesse de pointe est atteinte rapidement et presque en toute discrétion. Mais cela manque encore de vigueur, en tous cas, ce n'est pas encore celle que l'on attend d'un tel engin ! Pour cela, il faudra impérativement passer en 3S. Ce que nous ne nous priverons pas de faire dans la foulée.



Une fois alimenté en 11,1 volts, le Bullet ST Flux change radicalement de physionomie. La vitesse maxi fait un bond spectaculaire. Les accélérations aussi. Avec notre accu 2S, il était impossible de faire cabrer l'auto en mettant les gaz. Même sur le bitume avec un accu chargé à bloc. En mode 3S, le Bullet part sur ses roues arrière à la moindre occasion, et les relances s'avèrent cette fois fulgurantes. Le comportement tout entier de l'auto apparaît même transfiguré puisque l'engin semble engager deux fois plus à la direction. Dans de telles conditions, le roulis augmente, c'est certain. La plongée au freinage et le cabrage à l'accélération aussi. Mais la voiture est assurément plus joueuse, et je ne saurai que trop vous conseiller d'opter tout de suite pour du 3S si vous souhaitez acquérir cette machine et réellement vous éclater ! Plaisant à piloter et doté de réactions saines et toujours prévenantes, le Bullet ST Flux peut heureusement compter en cas d’urgence sur une capacité de ralentissement au top pour stopper net dans ses élans. Son contrôleur distillant un feeling bien appréciable en utilisation, et l'endurance étant bel et bien au rendez-vous. En revanche, toujours avec ce même accu Li-Po 3S de 3100 mA en 40C, l’autonomie se situera en dessous de la barre des 10 minutes. Il faudra donc prévoir du lourd au niveau de l'accu si vous souhaitez battre des records de fonctionnement.



On a aimé
_ Le look d'enfer
_ La suspension épatante
_ La patate moteur avec un accu 3S

A revoir
_ Voiture livrée sans accu d'alimentation
_ Couple du servo de direction encore un peu juste



Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : Bullet ST Flux RTR 2.4 Ghz
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI
Echelle : 1/10ème
Châssis : Plaque en aluminium de 3 mm d’épaisseur
Transmission : 4 x 4 par cardans.
Différentiel : x 2 à pignons coniques + slipper
Présentation : RTR
Accus utilisés pour réaliser l'essai : Carson 2S 3200 mA en 20C & Carson 3S 3100 mA en 40C

En savoir plus

#107008 RTR Bullet ST Flux W/ 2.4 GHz HPI Racing

HPI Bullet ST Flux 2.4Ghz #107008
truck 1/10 : bulletstflux, #107008, waterproof, hpiracing,

Tel un phénomène de mode, la catégorie des stadium trucks fait son retour en force dans le segment des TT à l'échelle 1/10ème. Ces autos qui faisaient le bonheur des pilotes aux USA se déclinent maintenant à toutes les sauces, et en particulier avec une transmission quatre roues motrices. Démonstration avec la dernière version waterproof du Bullet ST Flux HPI qui revient en force avec une motorisation surpuissante.

Présentation
En repartant de bases déjà connues et d’une mécanique éprouvée, HPI nous propose donc une version revigorée de cette auto équipée d'une transmission 4 x 4, avec un équipement qui a pris au passage du galon dans cette dernière version référencée sous le numéro 107008. Cette voiture électrique de loisir propose une mécanique pré montée livrée avec son moteur et sa radio déjà installée. Son niveau d’agrément propose du classique. On retrouve ainsi à ses cotés un émetteur HPI TF-11 à volant en 2,4 Ghz (livré avec ses piles), des pneumatiques déjà collés, et un contrôleur pré programmé de manière à faire en sorte qu’à la mise sous tension de l’émetteur, vous n’ayez plus rien d’autre à faire qu’à piloter. Plutôt pas mal comme programme, non ? La carrosserie est également prête à l’emploi. Au fil des versions, celle-ci a conservé sa même décoration orange fluo reconnaissable entre mille. A noter qu'HPI propose deux types de carrosseries monster ou truck pour cette auto. En revanche, le chargeur et l'accu de propulsion figurent aux abonnés absents. Il faudra les prévoir en complément.



HPI a incontestablement misé sur le look pour conquérir la clientèle. Et cela lui réussit plutôt bien.


La carrosserie est disponible en deux versions, truck comme celle de notre essai, ou monster.


Cette auto est également disponible en version thermique chez HPI.


Le Bullet ST Flux est un truck électrique doté d’une transmission intégrale et d’un puissant moteur brushless.


La voiture est livrée quasi prête à rouler, mais il faudra prévoir en supplément un bon chargeur et un accu Li-Po 2S ou 3S avant de pouvoir s'emparer de ses commandes.


Le châssis de 3 mm possède une architecture typée 4 x 2 avec une répartition des masses très axée vers l’arrière. Il est plié sous la cellule avant.


Cette auto est livrée avec une radio HPI TF-11 à volant. Celle-ci nécessite 4 piles pour fonctionner. Par bonheur, celles-ci sont livrées avec le véhicule !

La motorisation

Cette ultime version du Bullet reçoit un moteur HPI Flux MMH de 4000 Kv en remplacement du précédent Flux Shot de 4300 Kv. Celui-ci a perdu au passage le radiateur strié qui faisait sa particularité, et vient se positionner sur un support ultra rigide et réglable en aluminium anodisé de 6 millimètres d'épaisseur. Dans sa configuration de série, le moteur est livré avec un pignon de 10 dents. Un contrôleur Flux EMH se joint à la partie. Par rapport au précédent modèle Flux Reloaded V2, ce modèle est à présent étanche, et il sera également en mesure d'accepter un accu 3S. Il possède aussi une protection thermique qui se mettra en branle dans le cas où la température de fonctionnement viendrait à dépasser les limites du raisonnable. Un boîtier de programmation pourra lui être adjoint en option. Sinon, vous pourrez quand même programmer ce contrôleur en vous servant du système par led flash disponible par l'entremise du bouton pression qui se trouve juste à côté de l'interrupteur de l'auto. 9 modes de programmation étant proposés ici pour ajuster le timing du moteur ainsi que celui du freinage. Bref, que du bon à venir pour atteindre les performances ultimes !


Couple et docilité seront les arguments mis en valeur par le moteur HPI Flux MMH de 4000 Kv installé à bord.


Ce moteur est solidement fixé sur un support en aluminium de 6 mm d'épaisseur qui reprend l'anodisation orange qui apparaît en dominante sur l'auto.


Le nouveau contrôleur Flux EMH vient remplacer le modèle Flux Reloaded V2 précédent.


Le contrôleur est à présent étanche, programmable, et il sera également en mesure d'accepter un accu 3S.


Le compartiment à accus est spacieux. Il est prévu pour réceptionner au choix un accu Li-Po 2S ou 3S.


Les performances optimales seront atteintes avec un accu Li-Po 3S comme ce modèle Carson dont nous avons doté l'auto pour effectuer ce test.


Le servo de direction est un modèle étanche dont le couple s'établit à 4,5 kilos. C'est un peu juste pour un engin de cette trempe pourvu de grosses roues. D'autre part, ce servo est équipé de pignons plastiques. On aurait apprécié un pignon métal en sortie.

Train avant
Sa cellule est pourvue d’un différentiel à pignons coniques. Les triangles inférieurs assistés de tirants possèdent des caractéristiques éloquentes et mesurent près de neuf centimètres et demi chacun. Les tirants supérieurs dégagent quant à eux entièrement le passage pour les amortisseurs hydrauliques. Ces derniers intègrent un seul et unique point d’attache sur le support en nylon injecté de dix millimètres qui leur est dédié, puis deux points de fixation également sur les triangles du dessous. Ils ont été doublés sur cette version. Oui, vous avez bien lu, doublés qu'on vous dit ! De fait, ce Bullet ST Flux possède donc une suspension assistée par huit amortisseurs hydrauliques. Des biellettes pourvues de pas inversés figurent au rendez vous pour accéder au réglage du pincement. Idem en ce qui concerne les biellettes de carrossage. Le système de direction n’appelle pas plus de commentaires dans la mesure où il ne s’octroie aucune fantaisie. Les porte fusées se trouvent en effet reliés à des étriers fixes. Cette disposition fige le train tout entier du point de vue de sa largeur. Cela dit, avec une voie qui approche les 334 millimètres, autant admettre que le Bullet ST Flux n’est pas le moins bien loti du genre ! Il s’agit même carrément d’une valeur digne de celle d'une voiture de l’échelon supérieur. Pour leur part, les fusées comportent un angle de châsse très conséquent qui mettra l'accent sur la stabilité. En particulier à haute vitesse. Mis à part cela, l’épure avant dispose d’un save servo typé 4 x 4 doté d’un renvoi d’angle. Celui-ci est lié à la cellule par une armature de renfort en nylon. A noter que l’Ackerman n’est pas réglable comme à bord d’un buggy classique. La cellule avant se complète d’un pare-chocs type pare buffle et se voit marquée d’une forte accentuation de la pliure avant du châssis. Une conception retenue pour que l’auto ait aussi son mot à dire sur les zones de franchissement.


Le train avant est équipé d’une transmission par couple conique et cardans et d’une triangulation assistée par des tirants à pas inversés.


La suspension constitue l'un des points forts de ce truck. Elle bénéficie de huit amortisseurs hydrauliques réglables longue course.


Les bras inférieurs du train sont solidaires d'étriers fixes à leurs extrémités. Notez la présence d'élargisseurs de voie.


Les cellules sont équipées de cales en aluminium anodisé pour soutenir les bras triangulés.


Les triangles inférieurs mesurent chacun 9,6 centimètres de long. Ils s'avèrent hyper rigides et sont presque indestructibles !

Train arrière
Cette cellule est encore un bon cran au dessus sur le plan mécanique. Elle possède le même différentiel à pignons coniques qu’à l’avant. En bon cousin germain, celui-ci est renfermé sous un carter étanche en deux parties qui renvoie vers l’axe de la transmission centrale. Hormis cela, le train arrière reste marqué par l’adoption de triangles encore plus longs et toujours renforcés par un moulage plein, et de tirants rigoureusement identiques à ceux du train avant, mais avec une épure géométrique modifiée dans la mesure où les bras se retrouvent ici montés de manière à avancer en direction de la cellule antérieure. Un concept qui améliore naturellement la motricité et qui limite les transferts de masses lors des accélérations. Les roues tiennent compte d’un angle de pincement plus prononcé de l’ordre de deux degrés et demi environ. Comme à l’avant, les porte fusées entretiennent une fixation déportée. A l’image de tout le restant de l’auto, toute la transmission est montée sur roulement à billes, ce qui représente un gage certain de fiabilité. Enfin pour terminer, parlons un peu des pneus livrés dont le profil à chevrons conviendra à toutes les surfaces. Leur empreinte et la rigidité de leurs crampons les rend pratiquement inusables, et les jantes sur lesquelles ils sont montés sont carrément superbes ! En tous cas, il vous faudra insister lourdement pour venir à bout de leur endurance.



A l'arrière, la transmission dispose d’un différentiel et d’un couple conique métallique. Les amortisseurs fournissent un débattement important sur sols défoncés. Ils sont protégés par cet imposant pare chocs.


Les pneumatiques d’origine comportent des gros crampons en forme de chevrons qui assurent un bon comportement sur n’importe quelle surface.


Les jantes sont de toute beauté. Elles affichent un déport maxi et leur fixation est assurée par des écrous nylstop.

Transmission
Le Bullet ST Flux est proposé d'origine avec des cardans à boules goupillées à l'avant et à l'arrière. Des modèles recouverts d'une pellicule de chrome pour être plus endurants dans le temps. Les cellules de l'auto sont garnies de deux différentiels à pignons coniques à quatre satellites. Sur la partie centrale, un arbre rigide équipé d'un slipper réglable prend position. On pourra se servir de ce réglage par l'intermédiaire du gros écrou principal pour limiter le transfert de couple moteur aux roues sur sols glissants. Ce qui rendra par la même occasion le pilotage de l'engin plus facile dans de telles circonstances. Toute la transmission de l'auto est bien entendu montée sur des roulements à billes.


Le différentiel central est remplacé par un arbre rigide doté d'un slipper réglable sur cette version.


Les cardans de transmission sont des modèles droits à boules goupillées, qui ont été recouverts d'une pellicule de chrome.

Test

Les premières impressions nous font ressentir une grande légèreté aux commandes de l'engin. Le Bullet ST flux tourne dans un mouchoir de poche et tient bien la trajectoire qu’on lui imprime avec précision, tout en entretenant un léger mouvement de pompage permanent du châssis qui est généré par ses suspensions relativement souples. Malgré son empattement court, le gros truck fait preuve de stabilité. En passant plein gaz sans lever le pied dans les parcelles de terrain les plus minées, les roues ne se retrouvent pas pour autant débordées. Elles parviennent à garder un contact quasi permanent avec le sol. Ce comportement s’accompagne d’une vigueur soutenue côté moteur. Le HPI Flux MMH ne déméritant pas et extirpant les quelques 3 kilos de la plateforme depuis le départ arrêté sans sourciller. Nous avons démarré l'essai en compagnie d'un accu de 7,4 v de 3200 mA en 20C. Dans cette configuration, la vitesse de pointe est atteinte rapidement et presque en toute discrétion. Mais cela manque encore de vigueur, en tous cas, ce n'est pas encore celle que l'on attend d'un tel engin ! Pour cela, il faudra impérativement passer en 3S. Ce que nous ne nous priverons pas de faire dans la foulée.



Une fois alimenté en 11,1 volts, le Bullet ST Flux change radicalement de physionomie. La vitesse maxi fait un bond spectaculaire. Les accélérations aussi. Avec notre accu 2S, il était impossible de faire cabrer l'auto en mettant les gaz. Même sur le bitume avec un accu chargé à bloc. En mode 3S, le Bullet part sur ses roues arrière à la moindre occasion, et les relances s'avèrent cette fois fulgurantes. Le comportement tout entier de l'auto apparaît même transfiguré puisque l'engin semble engager deux fois plus à la direction. Dans de telles conditions, le roulis augmente, c'est certain. La plongée au freinage et le cabrage à l'accélération aussi. Mais la voiture est assurément plus joueuse, et je ne saurai que trop vous conseiller d'opter tout de suite pour du 3S si vous souhaitez acquérir cette machine et réellement vous éclater ! Plaisant à piloter et doté de réactions saines et toujours prévenantes, le Bullet ST Flux peut heureusement compter en cas d’urgence sur une capacité de ralentissement au top pour stopper net dans ses élans. Son contrôleur distillant un feeling bien appréciable en utilisation, et l'endurance étant bel et bien au rendez-vous. En revanche, toujours avec ce même accu Li-Po 3S de 3100 mA en 40C, l’autonomie se situera en dessous de la barre des 10 minutes. Il faudra donc prévoir du lourd au niveau de l'accu si vous souhaitez battre des records de fonctionnement.



On a aimé
_ Le look d'enfer
_ La suspension épatante
_ La patate moteur avec un accu 3S

A revoir
_ Voiture livrée sans accu d'alimentation
_ Couple du servo de direction encore un peu juste



Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : Bullet ST Flux RTR 2.4 Ghz
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI
Echelle : 1/10ème
Châssis : Plaque en aluminium de 3 mm d’épaisseur
Transmission : 4 x 4 par cardans.
Différentiel : x 2 à pignons coniques + slipper
Présentation : RTR
Accus utilisés pour réaliser l'essai : Carson 2S 3200 mA en 20C & Carson 3S 3100 mA en 40C

Close