CE Piste 1/5 Sollenau MRC Fruhwirth
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Cette année, le championnat d’Europe de la catégorie Piste 1/5ème thermique allait nous diriger vers l’Autriche, dans la petite ville du district de Wiener Neustadt-Land de Sollenau située en basse Autriche. Une bourgade de 5000 habitants qui verra débarquer quelques 113 pilotes durant près d’une semaine pour un récital comme on les aime !
Texte : Philippe Boeri/Photos : Sylvie Périgot.
L’organisation
Bien en phase avec une certaine rigueur Germanique, cet euro 2015 sera hyper réglementé et surveillé, en particulier au niveau du volume sonore délivré par les échappements. Les pilotes devant veiller à ne pas dépasser un seuil fixé à 91,75 décibels durant leurs qualifications, au risque de se voir sanctionnés sur leur manche la plus rapide. Celle-ci pouvant être carrément annulée ! Avec un système de mesure assez approximatif il faut bien le dire, de nombreux pilotes conserveront comme une épée de Damoclès jusqu'au verdict final des classements. Chacun s'évertuant comme il le pu à étouffer le savoureux récital émis par les marmites ! Pour rentrer dans les rangs imposés, les parades consistaient à étouffer le filtre à air avec tout ce que l'on pouvait trouver sous la main. Les emballages bullés et les chiffons huilés faisant parfaitement affaire à ce niveau. De la même façon, des contrôles rigoureux seront effectués sur le carburant utilisé. Avec obligation salutaire pour les pilotes de conserver leurs preuves d'achat dans la station service locale agréée pour pouvoir faire valoir ses droits en cas de litige. Hormis cela, l'organisation de cette course ne connaîtra pas une seule fausse note. Les différents arbitres et responsables du model racing club Fruehwirth se montrant à la hauteur de ce que l'on est en droit d'attendre lors d'un tel événement. Un petiot bémol quand même, lors de la journée du vendredi, l'organisation voulait prendre la décision de modifier le tracé en cours de championnat au motif que les départ des remontées en avantageaient certains au détriment des autres. Décision qui sera heureusement invalidée par la commission présente sur place....
Le circuit du club MRC Frühwirth aura connu de fortes chaleurs et un grip omniprésent durant toute la course.
Les infrastructures un peu vieillottes du club ont néanmoins parfaitement convenu pour assurer un spectacle équitable durant la compétition.
La piste de Sollenau était située en Autriche. Elle proposait un tracé de plus de 300 mètres qui s'est révélé hyper rapide. Mais pour signer de bons chronos sur ce circuit, il ne fallait pas tutoyer les vibreurs de trop prêt !
Le circuit du club MRC Frühwrith. Notez le raccordement en asphalte pas très gracieux présent dans la ligne droite qui déstabilisait les autos !
Une chaleur écrasante a dominé l'intérieur des stands durant toute la semaine de course.
113 pilotes se sont retrouvés à en découdre pour cet euro organisé sur la piste de Sollenau.
La piste
C'est sur un tracé rapide à souhait de plus de 300 mètres de développé que tous le gotha international de la piste 1/5ème thermique sera appelé à débattre. Une piste très musclée au niveau du grip, avec des vibreurs qui ne pardonnaient pas la moindre approximation de pilotage. Côté météo, les trois premières journées de cette compétition mettront en avant des températures culminant aux alentours des 37 degrés à l’ombre. Quelques nuages et gouttes de pluie très brèves feront leur apparition sur le site vers la fin du séjour. Rien qui soit de nature à venir perturber le bon déroulement de cette course.
L’équipe de France
Une équipe de France de choc attendait de pied ferme cet Euro sous la houlette du team manager Alexandre Schueller qui avait préalablement été désigné par les instances officielles. Mais au dernier moment, le principal intéressé déclinera l'invitation, et c'est finalement Ellen Drone qui se substituera sur place à cette fonction. Les pilotes ne tariront pas d'éloges à son encontre. Ellen ayant déployé une folle énergie durant tout le séjour pour que tout se déroule dans le meilleur des mondes. Elle est d'ores et déjà plébiscitée par toute l'équipe pour les prochains événements internationaux ! Quant à l'équipe de France, elle était constituée sur place de 8 pilotes, parmi lesquels Bernard-Alain Arnaldi, puis Mathieu Brière, Cédric Prévot, Maxime Rouhier, Robert Périgot, Guillaume Solon, Olivier Sampietro et Lionel Joly.
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Ellen Drone aura endossé avec brio la fonction de Team Manager de l'équipe de France durant toute la semaine de course. Tout le team Français a apprécié sa gentillesse et ses compétences.
Avec un tel short, la team manager Français ne pouvait pas passer inaperçue !
Ca, c'est le tableau qu'avait constitué Ellen Drone pour faciliter la vie des pilotes et leurs repères par rapport au timing. Chapeau !
Ellen Drone fut aux petits soins pour tous les pilotes du team Français. Elle surveillait toutes les manches de qualifs, toutes les remontées. Nous l'entrevoyons ici à l'oeuvre.
Cédric Prévot termine à la 15ème place du classement finale. Sans une panne d'essence survenue au cours de sa demi finale, il pouvait lui aussi prétendre à une place parmi les finalistes.
Bernard-Alain Arnaldi aura une fois encore été notre meilleur représentant Français. Auteur du 2ème temps des qualifications, il sera le seul pilote du team Français à pouvoir briguer la victoire et termine en 2ème position à un cheveu de celle-ci.
Maxime Rouhier aura réalisé un superbe championnat en rapport de son expérience. Il fera partie des trois Français finalistes et place sa Genius XR-3 en 5ème position de la finale.
Au fil des années, Mathieu Brière reste une valeur sûre dans cette catégorie. Il rejoindra le rang des finalistes et termine sur une 6ème place avec sa Mecatech FW-01.
Olivier Sampietro n'aura cessé de progresser au fur et à mesure de la course. Remonté des quarts, il termine à la 13ème place du classement général en étant lui aussi passé très près de la finale.
Guillaume Solon n'aura manifestement pas connu la forme qu'on lui connaît habituellement sur ce championnat. Il termine à la 31ème place en quart de finale.
Robert Périgot aura également connu diverses infortunes, dont une chape sectionnée qui le stoppera net dans ses élans en 1/8ème de finale. Il termine 46ème au classement final.
Lionel Joly sera le premier pilote du Team Français à embarquer pour les remontées. Après un 1/64ème de finale réussi, il devra capituler en 1/32ème et termine 66ème du général.
Le matériel
Stéphane Solon faisait comme à l'accoutumée la mécanique de la FG Evo 2020 de son fiston Guillaume. Notez la présence à ses côtés de Mathieu Freyermuth, le directeur technique de chez T2M/FG qui était venu épauler sur place tous les pilotes de la marque.
Guillaume Solon et la FG Evo 2020.
La FG Evo 2020 de Guillaume Solon.
Olivier Sampietro aura réussi à placer son FG Evo 2020 jusqu'en demi-finale. Il connaîtra une panne d'essence au cours de son ultime remontée.
Sylvain Brière en train de préparer la Mecatech FW-01 de son fils Mathieu.
La Mecatech FW-01 de Mathieu Brière, auteur du 5ème temps des qualifications.
Mathieu Brière a de quoi avoir le coeur à la fête. Il vient de remonter en finale !
Nous apercevons ici Bernard-Alain Arnaldi en train d'affiner les réglages de sa Genius XR-3.
Cédric Prévot et sa RS5 T-15. Une panne d'essence le privera de la finale dans sa demi-finale.
La Mecatech FW-01 de Markus Feldmann écopera de la pole position à l'issue des 4 manches de qualifications.
Maxime Rouhier en train d'affûter son auto avant le départ des remontées.
Maxime Rouhier et son papa Patrick. Un duo de choc sur ce championnat !
Maxime Rouhier avec sa Genius XR-3.
Robert Périgot senior assurait la mécanique de son fils Robert.
Robert Périgot Junior tenait la super forme en début de championnat.
Robert Périgot arborait une nouvelle déco de carrosserie signée Boris !
Le dernier échappement Samba titane équipe désormais l'auto de Robert Périgot.
Lionel Joly avait fait le déplacement depuis Dijon. Il faisait partie des pilotes réalloués.
De nombreux fabricants exposaient sur place une partie de leur production à l'instar de la firme SCS M2 qui conçoit des différentiels autobloquants. Elle récompensera du reste les trois premiers du classement en leur offrant un modèle de ce type.
Le fabricant de moteurs Abbate était également fidèle au poste dans les stands d'expo.
Le fabricant italien Mecatech et sa fameuse FW-01.
Lundi, Mardi, Mercredi
Ces trois journées seront consacrées aux essais libres chronométrés au cours desquels les pilotes effectueront pas moins de 12 manches de 10 minutes pour découvrir le circuit et réaliser la mise au point de leurs châssis respectifs. La première journée va démarrer par les traditionnels contrôles techniques au cours de la matinée, par une journée radieuse et une température d’environ 37 degrés à l’ombre. La traditionnelle cérémonie d'ouverture viendra clôturer ces trois journées de mise en bouche avant que les choses sérieuses ne commencent dès le lendemain ! Aux termes de ces essais, la Mecatech FW-01 de Markus Feldmann signera le chrono le plus rapide en devançant la RS5 d'Ales Bayer, puis la voiture de l'ancien champion du monde de la discipline, le Hollandais Hessel Roskam, puis Michael Weisser, Bernard-Alain Arnaldi, Sascha Klug, Martin Lissau, Andréa Catalani. Chez nos Français, Cédric Prévot obtient le 10ème temps, Mathieu Brière le 13ème temps, Guillaume Solon le 16ème temps, Maxime Rouhier le 21ème temps, Robert Périgot le 37ème temps, et Olivier Sampietro le 57ème temps.
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La cérémonie d'ouverture se déroulera dans la bonne humeur le mercredi soir après la clôture des séances d'essais libres.
L'équipe Suisse.
Le club ayant bien fait les choses, la cérémonie d'ouverture fut une véritable réussite. Elle déboucha sur un repas organisé sur place par les organisateurs.
Le team Français prêt à défiler.
Voici l'équipe de France représentée ici par 8 de nos meilleurs pilotes issus du championnat de France.
La jeune présentatrice Autrichienne en compagnie de notre équipe de France.
La Team Française réunie au grand complet.
L'équipe Allemande.
Le pilote germanique Markus Feldmann, l'un des meilleurs prétendants au titre avant la lettre.
Un beau spectacle acrobatique sera proposé par les majorettes locales durant la présentation des forces en présence.
Quelques séances acrobatiques, façon Autrichienne !
Le président de l'Ifmar Dallas Mathiesen (à droite) adressera comme il se doit ses encouragements à chaque équipe avant de lancer officiellement la course.
Jeudi
C'est parti pour 3 manches de qualifications de dix minutes chacune. A l'issue de celles-ci, le pilote germanique Markus Feldmann va s'installer au commandement provisoire de la course avec sa Mecatech FW-01 grâce à un meilleur chrono réalisé en 33 tours en 10.13.153 devant devant Bernard-Alain Arnaldi en 33 tours 10.14.965 et Ales Bayer en 33 tours en 10.17.329. Derrière, on retrouve Dario Veseli avec un 33 tours en 10.20.095, puis Mathieu Brière en 32 tours en 10.00.705, puis Marco Weigerding en 32 tours en 10.03.202. Nos pilotes Français s'en sortent plutôt avec les honneurs, avec par ordre d'apparition Cédric Prévot en 32 tours 10.05.128, puis Maxime Rouhier en 32 tours 10.13.188, puis Olivier Sampietro en 32 tours 10.17.108. Un peu plus loin, nous trouvons encore Robert Périgot en 31 tours 10.06.996, Guillaume Solon en 31 tours 10.14.599, ainsi que Lionel Joly en 30 tours 10.11.987.
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Vendredi
Cette journée sera complétée de la dernière manche restante des qualifications, avec toujours les 33 tours à battre de Markus Feldmann, et les premières remontées. Chaque sous finale sera courue sur une durée de 20 minutes et mettra aux prises quatre 1/256ème de finale ainsi que deux 1/64ème de finale et deux 1/32ème de finale. A l'issue des quatre manches de qualifications, les records précédemment établis en tête ne changeront pas d'un pouce. Nous retrouvons donc l'Allemand Markus Feldmann solidement installé en pole position avec sa Mecatech FW-01 devant Bernard-Alain Arnaldi, Ales Bayer, Dario Veseli et Mathieu Brière. Viennent dans l'ordre Marco Weigerding, puis Cédric Prévot à la 7ème place, Michael Weiser, Jiri Vysin, Martin Lissau. Pour la suite du classement, nous vous invitons à consulter les tableaux ci dessous. A quelques rares exceptions prêt, les autres pilotes Français ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu. Avec encore Maxime Rouhier à la 18ème place. Nous trouvons aussi Olivier Sampietro avec le 22ème temps, puis Robert Périgot en 36ème position, Guillaume Solon à la 45ème place, puis Lionel Joly avec le 67 temps. Chez nos pilotes Français, Lionel Joly sera le premier à partir pour les 1/64ème A de finale où il se classera 3ème de sa remontée. Dans son 1/32ème A, Lionel Joly aura un peu moins de chance. Il termine 5ème et devra en rester là.
Les pilotes durant leurs qualifications.
Markus Feldmann aura régné en maître sur ce circuit durant les qualifications. Il écoper d'une pole position bien méritée.
Carton plein pour Bernard-Alain Arnaldi aux qualifs, puisque celui-ci écopera du 2ème temps du classement général !
Martin Lissau : le 10ème temps des qualifications.
Les remontées seront sujettes à de nombreux accrochages comme nous le voyons ici.
Lionel Joly au départ de son 1/64ème de finale. Il se classera en 3ème position.
Résultats des qualifications
Résultat des remontées
Samedi
Le bal des remontées va se poursuivre en démarrant par les 1/16ème de finale. Et nous trouvons côté Français Guillaume Solon qui partira dans son 1/16ème B avec le numéro 2 sur la grille. L'ex champion du monde prend tout de suite un bon départ et il passe même en tête de sa remontée après 12 minutes de course. Il conservera sa place de leader jusqu'à l'arrivée. Dans les remontées suivantes, tous les regards seront désormais tournés en direction de Robert Périgot qui embarque dans le 1/8ème B avec le numéro 4 en compagnie de Guillaume Solon avec le numéro 8. Après seulement quelques tours de piste, Robert Périgot connaît déjà des ennuis qui ne lui permettront pas d'accéder à la remontée suivante. Le malheureux a été trahi par une chape de direction défectueuse ! Pour lui, c'est carrément l'abandon. Quant à Guillaume Solon, celui-ci se maintient pour l'instant dans le rythme des voitures de tête. Il pointe en 3ème position après 7 minutes de course et s'empare même de la 2ème place à la mi course. Une position qu'il conservera jusqu'à l'arrivée. Nous attaquons maintenant le premier quart de finale dans lequel on retrouve nos Français Maxime Rouhier et Guillaume Solon. D'entrée de jeu, Maxime Rouhier qui est très à l'aise sur ce circuit va s'emparer du commandement de la course. Il ne la quittera plus, pratiquement jusqu'à l'arrivée, mais devra céder sa place alors qu'il ne reste que quelques tours à boucler. Maxime termine néanmoins second et signe une très belle course. En revanche, cela s'est franchement gâté pour Guillaume Solon, car sa voiture n'a carrément pas pris le départ. Il prendra la piste alors que 12 minutes de course se sont déjà écoulées. Dommage ! Dans le deuxième quart A, tous nos espoirs seront orientés vers Olivier Sampietro et sa FG Evo 2020 qui partiront avec le numéro 4 sur la grille. Olivier Sampietro perd une place au départ et stagne en 5ème position jusqu'à la 8ème minute de course au cours de laquelle il s'empare de la 3ème place. Olivier est remonté à bloc et son auto signe parmi les chronos les plus rapides des 10 pilotes en lice. Il en profite même pour s'accaparer la 2ème place vers 12 minutes de course. Aux termes d'une course sans faute, Olivier Sampietro remonte en demi finale ! Il se fera dépasser dans le dernier tour mais termine quand même en 3ème position.
C'est parti pour de nouvelles remontées !
Le FG Evo 2020 d'Olivier Sampietro en action dans son quart de finale !
Résultats des remontées
Demi finale B
Elle se coure sur 30 minutes. Cette fois, nous avons du lourd, avec Bernard-Alain Arnaldi qui partira avec le numéro 1 sur la grille, tout un lot de têtes d'affiches, ainsi que Maxime Rouhier qui sera notre second représentant Français dans cette remontée. Dès le premier tour de piste, Bernard-Alain Arnaldi prend la tête de la course devant Dario Veseli et Maxime Rouhier qui a bondi sur la grille en 3ème position ! Avec des tours sous les 18,600 sec, Arnaldi est bel et bien le pilote le plus rapide en course. En 4ème position, Marco Weigerding pointe à deux secondes à peine de la voiture de Maxime Rouhier. Après 10 minutes de course, Bernard-Alain Arnaldi domine toujours cette demie. Il possède dix secondes d'avance sur Dario Veseli et déjà près d'un tour face à Maxime Rouhier. Maxime qui est à la lutte à couteaux tirés pour défendre sa 3ème place, tour à tour contestée par Marco Weigerding, puis par Martin Lissau qui remonte petit à petit. A la mi course, Marco Weigerding porte une attaque sur Maxime Rouhier et il parvient à le doubler. Mais notre Français n'a pas cependant pas dit son dernier mot. A 18 minutes de course, Maxime Rouhier reprend la 3ème place. Il a désormais Dario Veseli sur ses talons à 3 secondes. A 6 minutes de l'arrivée, le classement est inchangé avec Bernard-Alain Arnaldi en tête devant Martin Lissau et Maxime Rouhier. A 3 minutes de l'arrivée, Maxime Rouhier perd à nouveau sa 3ème place au profit de Dario Veseli. Il embarque cependant dans le convoi des finalistes.
Les mécanos à l'affût durant les demies.
La Genius XR-3 de Bernard-Alain Arnaldi dominera cette demi-finale.
Résultats demie B
Demi finale A
Nous trouvons en lice côté Français Mathieu Brière, Cédric Prévot et Olivier Sampietro. Les trois hommes auront fort à faire pour remonter car ils devront faire face au pole man Markus Feldmann et aux cadors de la catégorie. Sans surprise, Markus Feldmann domine les premiers tours de piste, avec lancé à ses trousses Mathieu Brière, puis Ales Bayer et Cédric Prévot. A 11 minutes de course, Ales Bayer porte une attaque sur Mathieu Brière et le double. Deux secondes seulement séparent les deux hommes. Mais c'est maintenant Cédric Prévot qui doit surveiller de près ses rétroviseurs, car Jiri Vysin est revenu juste dans sa roue à quelques dixièmes. Pendant ce temps, à deux tours du leader, Olivier Sampietro pointe à la 8ème place et l'on voit déjà mal comment celui-ci pourrait remonter. En tête de la course, cela ne plaisante pas non plus puisque Ales Bayer est remonté à seulement 3 secondes de la Mecatech de Markus Feldmann. Un dernier pointage à cinq minutes de l'arrivée nous donne en tête Markus Feldmann avec 10 secondes d'avance sur Ales Bayer, puis Mathieu Brière en troisième position avec près d'un tour sur Cédric Prévot, puis Renato Isler en quatrième position à moins d'une seconde de Cédric Prévot et enfin Jiri Vysin en cinquième position. A deux minutes de l'arrivée, Cédric Prévot rétrograde sur une panne d'essence et se retrouve à la 7ème place derrière Andréa Catalani, tandis qu'Olivier Sampietro passe 6ème et qu'il n'est plus qu'à quelques secondes de la qualification. Malheureusement, le temps réglementaire est écoulé et seul Mathieu Brière remonte en ce qui concerne les pilotes Français. Olivier Sampietro étant également tombé en panne sèche !
Mathieu Brière a tout donné dans sa demie.
Résultats demie A
Finale
A l'issue des demies, un nouvel ordre de départ sera attribué aux pilotes avec Markus Feldmann en numéro 1 suivi de Bernard-Alain Arnaldi, puis de Ales Bayer, Mathieu Brière, Martin Lissau, Dario Veseli, Maxime Rouhier, Marco Weigerding, Jiri Vysin et Andréa Catalani. C'est parti pour une 30 minutes de course, et d'entrée de jeu, c'est Ales Bayer qui s'empare du commandement de la course, emmenant dans sa roue Bernard-Alain Arnaldi et Markus Feldmann puis Martin Lissau, Dario Veseli, Maxime Rouhier et Andréa Catalani. Cela va vite, très vite même en dépit de la météo qui s'assombrit de plus en plus sur le circuit. Après 10 minutes de course, Ales Bayer tient bon la cadence au commandement de cette course. Il possède seulement une seconde d'avance sur Bernard-Alain Arnaldi puis 7 secondes sur Markus Feldmann, 15 secondes sur Dario Veseli dont l'auto est parvenue à se débarrasser de celle de Martin Lissau, tandis que Jiri Vysin s'est intercalé à la 5ème place du classement provisoire. Derrière, Maxime Rouhier pointe en 7ème position. Mathieu Brière guère mieux loti occupe la 8ème place. Signe qui ne trompe pas quant à la rapidité du rythme, les trois autos de tête se trouvent dans le même tour et elles ont déjà largué leurs adversaires ! A 8 minutes de l'arrivée, le classement n'évolue guère et les trois voitures de tête évoluent dans un mouchoir de poche. Et nous avons Markus Feldmann qui remonte très fort sur le groupe. Sa Mecatech n'est plus qu'à 2 secondes du leader. Ce qui promet un final à couper le souffle ! A 4 minutes de l'arrivée, problème pour Feldmann qui perd du terrain au profit de Dario Veseli. Le titre va donc se jouer entre Bayer et Arnaldi.
A 3 minutes de l'arrivée, Maxime Rouhier remonte en 5ème position, et Mathieu Brière à la 6ème place. La pression est à son comble à quelques secondes de l'arrivée, car personne n'est en mesure de dire si Bayer va tenir, ou craquer, car Arnaldi va tout faire pour s'emparer de la tête de course in extremis. Mais le Français a semble-t-il quelques soucis avec son émetteur. Au finish, les nerfs du pilote Tchèque auront eu raison de la fougue et de l'insistance de notre Français favori. Alès Bayer empoche le titre avec 3 secondes d'avance sur Bernard-Alain Arnaldi, puis 5 secondes sur Dario Veseli. Cela s'est joué à peu !
Les finalistes sur le podium.
Bernard-Alain Arnaldi, Martin Lissau, Dario Veseli et Maxime Rouhier. Une belle brochette de pilotes réunis côte à côte !
Ales Bayer n'aura commis aucune erreur de pilotage au cours de cette finale. Un sang froid imperturbable et une résistance à la pression hors normes lui auront permis de venir à bout de tous ses adversaires !
Résultats de la finale
La remise des prix.
Ales Bayer juste après l'effort. Le pilote Tchèque aura fait preuve d'un mental de guerrier pour arracher le titre durant les 30 minutes de course !
Des plaques à l'effigie du club se joindront aux récompenses de la remise des prix.
Cette sculpture représentant une bielle et un piston sera remise aux pilotes qui accèderont au podium.
La 9ème place pour le pole man Markus Feldmann, ennuyé par des soucis sur sa fin de course.
Les pots Samba Pipe, c'est à ce Monsieur que nous les devons. N'est-ce pas Laszlo Gal ? !
La 7ème place pour Andréa Catalani.
La 6ème place pour Mathieu Brière.
La gagnante du concours de carrosserie.
Au classement Junior, voici le plus jeune pilote qui sera également sacré champion d'Europe 2015 à l'issue de la remise des récompenses.
La 5ème place pour Maxime Rouhier.
La 4ème place pour Martin Lissau.
La 3ème place pour le Croate Dario Veseli.
La 2ème place pour Bernard-Alain Arnaldi.
La victoire pour le Tchèque Ales Bayer.
Le podium de cet Euro 2015 : victoire d'Ales Bayer devant Bernard-Alain Arnaldi et Dario Veseli.
Classement général de l'Euro 2015
