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Maverick Desertwolf 1/8Th Brushless Mv12901

Nouveau

essai du maverick desertwolf brushless tt 1/8 réf : mv12901 distribué par avio et tiger
Maverick Desertwolf 1/8th Brushless MV12901
tt 1/8 : maverickmv12901, desertwolf, 8thbrushlessbuggy, mv12901,

Encore moyennement connue du grand public en France, la marque Maverick qui est une entité à part entière de la marque HPI revient sur la sellette en nous proposant un produit brushless RTR grand public. Une auto qui brille à la fois par un design à couper le souffle, une qualité de fabrication au dessus de tout soupçon et des performances du meilleur cru !

Présentation
A l'instar de l'intégralité des productions de la marque Maverick cette auto est distribuée en France par l'importateur sudiste Avio et Tiger, dépositaire entre autre de la marque HPI. Le Desertwolf de chez Maverick dispose pour sa part d'une mécanique entièrement pré assemblée. Il s'agit d'un tout terrain brushless à l'échelle 1/8ème livré avec moteur, contrôleur et radio, et une carrosserie toute peinte. Celle-ci présentant pour particularité de pouvoir être montée dans les deux sens. Un caractère réversible qui vaudra de pouvoir orienter sa cabine vers l'avant ou vers l'arrière du châssis, selon ses préférences ! Le Maverick Desertwolf est également une auto hyper légère dont nous avons vérifié le poids sur la balance. Verdict : 2,810 Kg avec carrosserie et accu Li-Po placé sur le châssis. Le constructeur annonçait 35% de poids en moins par rapport à un châssis comparable de la concurrence. Pari tenu donc ! Jantes et pneumatiques figurent également au programme de l'équipement de série. Avec un système de fixation des jantes qui s'enorgueillit de la présence d'hexagones en 17 mm, mais pas d'écrous correspondant. Les fixations faisant ici appel à des écrous de 8 millimètres seulement pour gagner du poids sur les masses en rotation. Seuls les accus et le chargeur se sont pas fournis. A prévoir en supplément donc. Pour ceux qui découvriraient la marque et cette auto pour la première fois, gageons que celle-ci a été modelée de toutes pièces à partir d'une plateforme entièrement inédite. Des options existent déjà à l'heure actuelle pour ce buggy. En particulier des biellettes équipées de pas inversés qui se substitueront habilement aux biellettes moulées de série.


Sous ses apparences loisir, cette auto dispose d'un potentiel certain pour rouler sur circuit.


Le nouveau Desertwolf du fabricant Maverick, avec sa carrosserie pré peinte.


La carrosserie présente une particularité étonnante. Celle-ci peut se monter dans les deux sens de façon à avoir une cabine plus ou moins avancée ! Nous l'apercevons ici avec sa cabine positionnée vers l'avant.


La même carrosserie montée cette fois avec la cabine orientée vers l'arrière du véhicule.


Ce 4 x 4 brushless est fourni avec des trains roulants pré assemblés. Des options pourront se monter à bord de ce châssis.


Le Maverick Desertwolf est sans doute le TT 1/8ème brushless le plus léger du marché. Il revendique 35% de légèreté en plus par rapport à un modèle comparable concurrent, pour un poids total en ordre de marche vérifié à 2,810 kg avec l'accu !


Un compartiment unique est prévu pour loger un pack d'accus Li-Po 2 ou 3S à acquérir en supplément.


Les jantes seront fixées par des écrous nylstop de 8 mm de diamètre.


Les pneus à lamelles procurent un grip phénoménal à cet engin.

Châssis
Cette auto électrique reprend un modèle en aluminium anodisé de 3 millimètres d'épaisseur complété par deux bavettes latérales souples. Très étroit, ce châssis est légèrement plié sous la cellule avant et il comporte de la visserie à pas métrique. Les cellules avant et arrière demeurent de leur côté rapportées à une plateforme en fibres composites rapportées chacune à la plaque principale en aluminium anodisé. On distingue par ailleurs la présence de gigantesques renforts sur la partie frontale.


La structure mécanique s'appuie sur une châssis en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur complété par deux bavettes latérales de protection.


Un renfort en forme de V apparaît sur la partie frontale du châssis.

Train avant
Des bras triangulés et des tirants sur rotules ont permis à celui-ci de prendre vie. Les triangles sont d'apparence robuste. Ils ont été fabriqués dans un nylon de qualité qui les rend ni trop rigides, ni trop flexibles. Avec aux extrémités des porte fusées et des étriers pour faire fonctionner la direction. Un ensemble qui s'accommode d'axes arrêtés par des vis logées au sein même des triangles. Les étriers sont dépourvus d'une quelconque graduation. Ce qui signifie que l'on ne peut pas connaître l'angle de châsse. Le réglage d'Ackerman est également figé par les valeurs d'origine au niveau du save servo. Le train avant se distingue sinon par une absence de barre antiroulis et sa géométrie très simple équipée d'origine de biellettes sur rotules moulées en nylon injecté. Le support de suspension en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur qui jonche la cellule offre 3 variantes d'inclinaison aux amortisseurs et pas moins de 6 prises de carrossage différentes à l'enfoncement. Les bras de suspension inférieurs se retrouvent positionnés sur de petits inserts en plastique qui limiteront la prise de jeu.


Le train avant est très directif à l'usage. Il accueille des tirants sur rotules moulés qui pourront être remplacés par la suite par des modèles munis de pas inversés pour effecteur les réglages.


Un gros plan sur la triangulation de l'engin. Cela ressemble un peu à du Serpent ou à de l'Xray. Des vis à têtes plates assurent le verrouillage des axes de fixation des porte fusées.


Des porte fusées robustes combinés à des étriers se chargeront de faire fonctionner la direction.


Le train avant de cette machine fonctionne sans la moindre barre stabilisatrice.


La géométrie de série est entièrement dépourvue de biellettes à pas inversés. Pas de panique cependant puisque celles-ci pourront s'acquérir en option.


Les axes de la triangulation avant sont positionnés sur des petits inserts plastiques qui réduisent la prise de jeu et l'usure dans le temps.


Le support amortisseurs avant est un modèle en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur qui offre 3 variantes d'inclinaison à ces derniers.


Les amortisseurs possèdent des corps filetés en nylon injecté parfaitement étanches et d'une efficacité redoutable en fonctionnement.


Le support de suspension avant offre pas moins de 6 ancrages pour régler avec précision la prise de carrossage des roues à l'enfoncement une fois les biellettes fixes de série remplacées par des biellettes à pas inversés.


La direction s'associe à des porte fusées montés sur des étriers très robustes et complétés par des hexagones de roues en aluminium en 17 mm compatibles avec tous les pneus des TT 1/8 thermiques du commerce.

Train arrière
A l'arrière, la cellule se pare d'une cale de pincement fixe en nylon injecté. Les chapes des tirants supérieurs de carrossage n'autorisent aucun réglage longitudinal. En revanche, le support amortisseurs en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur propose 6 prises de carrossage différentes à l'enfoncement comme à l'avant. Concernant les variantes d'inclinaison des amortisseurs, gageons que celui-ci est encore mieux loti et qu'il propose cette fois pas moins de 5 ancrages différents. Le train arrière met encore en avant des porte fusées comprenant 3 ancrages pour régler la prise de carrossage des roues, ainsi qu'un réglage d'empattement classique par cales, logé au niveau des porte fusées. Le Maverick Desertwolf
reçoit des amortisseurs dotés de corps en nylon injecté. Leurs ressorts affichent une dureté medium identique sur les quatre roues. Quant aux corps, ils pourront compter sur des molettes filetées pour jouer sur la pré contrainte.


Le train arrière s'affiche proche du maximum des côtes autorisées pour rouler en compétition. Soit environ 29 centimètres de largeur pour offrir une bonne stabilité à haute vitesse.


La cellule postérieure est également dépourvue de barre antiroulis. Elle est surplombée par un aileron du même type que ceux que l'on rencontre sur les TT 1/8ème thermiques, qui est situé en deçà de l'axe de roulis.


Les triangles de suspension sont à la fois robustes et rigides.


La transmission arrière reçoit des cardans en acier à boules goupillées.


Voici le support amortisseurs arrière. Ce modèle est également conçu en 3 mm d'épaisseur dans une plaque d'aluminium anodisé. 5 inclinaisons sont proposées pour régler la suspension.


Les amortisseurs du train arrière sont un peu moins inclinés de part et d'autre de leurs support respectifs.


Les porte fusées arrière sont conçus pour délivrer 3 prises de carrossage différentes à l'enfoncement.


Le support arrière dispose de 6 réglages de prises de carrossage à l'enfoncement.


L'empattement du véhicule demeure modulable en fonction de la position occupée par ces 2 petites cales présentes au niveau des porte fusées arrière.

Transmission
Côté cardans, le Desertwolf est équipé de cardans CVD à l'avant et de modèles à boules goupillées à l'arrière et au centre. Les porte fusées avant et arrière recevant des roulements à billes internes bien dimensionnés de 10 mm de diamètre qui sont à envisager comme un élément positif pour réduire le jeu au fur et à mesure du temps. Trois différentiels à deux satellites officient sinon au sein des carters des cellules, et au centre. A noter que ce modèle électrique est dépourvu de toute fonction mécanique du frein. Les ralentissements de cette auto seront donc seulement assurés par le variateur électronique. Enfin, cet engin reçoit d'origine une couronne de transmission centrale en nylon injecté, ainsi que des couples coniques en acier traité en 13/38 au niveau du rapport. La couronne est protégée par un carter plastique. Le modèle d'origine possède 54 dents. Mais une deuxième couronne de 64 est fournie dans la boîte pour pouvoir emmener un rapport de transmission plus court.


Les cardans CVD avant sont intégrés aux porte fusées par l'intermédiaire de gros roulements à billes de 10x15x4 mm de diamètre !


La transmission centrale bénéficie d'un différentiel à
2 satellites et d'une couronne nylon. La couronne de 54 dents est protégée par ce carter en plastique. Notez la présence d'un palier en aluminium.


Des cardans acier à boules goupillées sont installés au centre de la transmission. Notez la position caractéristique attribuée à la noix de sortie des cellules, complètement inclinée par rapport à l'axe du châssis !


Une 2ème couronne de 62 dents en 32 DP est livrée avec l'auto. Elle permettra de tirer plus court.

Moteur
Le moteur brushless de fabrication maison est un modèle de 4000 Kv. Il comporte un corps anodisé noir entièrement lisse et fonctionne sans la présence de capteur sensored. Celui-ci est fixé au ras du châssis via un imposant palier en aluminium qui fait également office de palier pour le 3ème différentiel central de la transmission. Le rapport de transmission d'origine s'établit comme tel : 13 dents au pignon moteur et 54 dents à la couronne centrale. Le tout avec un module en 32 DP.


Le moteur est pratiquement implanté en position centrale sur le châssis.


Le moteur Maverick MM-29BL est un brushless de 4000 kv à 4 pôles. Il est monté sur un support réglable en aluminium anodisé avec un pignon de 13 dents.

Electronique embarquée

Pour faire fonctionner cet ensemble, Maverick a installé sur le châssis un contrôleur brushless MSC-29BL de 80 Ampères dont la fixation est assurée à même le châssis par une plateforme anti-vibrations. Tous les fils chargés d'établir la liaison entre le moteur et le variateur sont déjà mis en place. Et une seule prise " Dean " s'échappe du boîtier pour rejoindre l'unique compartiment à accus. L'accu Li-Po sera maintenu à plat par deux bandes de scratches en velcro situés à l'arrière du châssis. Le contrôleur est prévu pour fonctionner avec un accu Li-Po 2S de 7,4 volts, ou un accu Li-Po 3S de 11,1 volts pour donner encore plus de boost à l'ensemble ! Dans sa définition de série, il délivre une marche avant et une marche arrière et un frein efficace. Mais vous pourrez le reparamétrer à votre guise grâce à un système de Flash Led. Côté radio, cette auto est équipée d'un nouveau modèle Maverick à volant en 2,4 Ghz. Une radio qui nécessitera 4 piles ou accus non fournis pour fonctionner. Un servo Maverick se trouve déjà en place à la direction en position verticale . Il s'agit d'un modèle Maverick MS-29MG de 9 kilos de couple qui reçoit un pignon métal en sortie.


Le variateur MSC-29BL de 80 Ampères est fixé à même le châssis. Il comporte un ventilateur de refroidissement et pourra accepter un accu Li-Po 3S de 11,1 volts.


La configuration idéale de cette auto est un montage faisant appel à un accu Li-Po 2S de 7,4 volts.



Notre essai sera réalisé en compagnie d'un accu Li-Po T2M Powerhouse 2S de 8000 mA en 45C.


Une nouvelle radio Maverick à volant en 2,4 Ghz fait son apparition.


Le servo de direction Maverick MS-29 MG est un 9 kilos de couple. Son pignon de sortie est métallique.

Le Test
Nous avons équipé notre Desertwolf d'un gros accus T2M Powerhouse de 8000 mA en 45 C. Il s'agit d'un Li-Po 2S de 7,4 volts qui devrait bien déboîter et faire preuve d'une autonomie redoutable. Notre piste d'essai comporte quelques tremplins de difficulté moyenne et sa surface est plutôt glissante. Presque des conditions de course. Nous entrons dans le vif du sujet et sommes immédiatement saisis par la vigueur du moteur ! Celui-ci envoie grave à l'accélération. Suffisamment pour nous pousser à devoir nous concentrer sur le volant pour ne pas aller à la faute. Grâce à son poids plume, le Desertwolf fait également preuve de relances très promptes qui catapultent le châssis d'un virage à l'autre sans vous laisser le temps de réfléchir. Bref, la voiture a été annoncée comme un châssis de loisir, mais dans les faits, son fonctionnement et ses réactions s'assimilent à celles d'un châssis de compétition. Un vrai bonheur. Le train avant reste alerte en toute circonstance. Il enroule sans se faire prier dans les parties lentes et reste bien agrippé aux cordes des lacets quand le rythme augmente. Les pneus d'origine remplissent également leur mission. En dépit de leur absence de marque ou de palmarès en course, ces derniers font preuve d'un grip latéral tout à fait convainquant et d'une motricité au dessus de tout soupçon à l'accélération. Cerise sur le gâteau, cette auto bénéficie d'une suspension au top qui colle littéralement le châssis au circuit. Vous l'aurez compris de vous-même, pour déstabiliser le train arrière, il faudra s'y reprendre à deux fois et envoyer comme un goret ! Une attitude sécurisante qui se révèle tout bénéfice pour le pilote, car celui-ci peut conserver sa concentration sur toute la durée d'un pack. Aux commandes de cette auto, le pilote éprouve donc la sensation jouissante que le film se déroule en accéléré ! Le servo d'origine remplit bien son rôle. Seule précaution à prendre, comme avec bon nombre de véhicules équipés de moteurs brushless : ne pas se mettre à accélérer comme un malade en entrée de courbe, sinon c'est un élargissement de trajectoire assuré qui vous guette sous l'effet de la déferlante de chevaux.



Un mot de l'autonomie. Avec cet énorme accu mis à notre disposition pour cet essai, nous avons frôlé à plusieurs reprises les 15 minutes. Preuve que le poids est bel et bien l'ennemi de l'autonomie ! Avec les platines de réglage qui sont mises à notre disposition sur l'auto, nous arriverons à peaufiner le comportement routier et à mieux tirer profit des trains roulants sur cette piste en modifiant le train avant de façon à fixer les amortisseurs sur les points internes les plus couchés du support métallique. De même, sur ce circuit qui n'en finit plus de tourner, l'empattement sera ramené au plus court via les porte fusées arrière. Ainsi remodelé, nous pourrons continuer à apprécier la neutralité du châssis et l'efficacité de la suspension, en dépit de l'hydraulique de série qui demanderait sûrement à être un poil raffermie. Ce test mettra également en avant un étagement correct de la transmission avec le pignon moteur d'origine.



Conclusion
Ce Desertwolf possède un châssis bien équilibré qui le rend plaisant à utiliser, même sur circuit et dans sa configuration loisir. Pour peaufiner son comportement routier, il sera indispensable de remplacer au plus vite les biellettes moulées d'origine par des versions à pas inversés. Et si vous optez d'emblée pour un bon accu, promis juré, vous ne serez pas déçu !

Les plus
_ Belle réalisation sur le plan esthétique
_ Moteur puissant
_ Suspension efficace et de qualité
_ Comportement d'ensemble très sain

Les moins
_ Absence d'accus et de chargeur
_ Biellettes moulées



Fiche technique
Marque : Maverick
Modèle : Desertwolf
Distributeur : Avio et Tiger
Présentation : RTR
Propulsion : Electrique
Moteur : Brushless 4000 Kv
Accus : Non fournis.
Variateur : 80 Ampères
Echelle : 1/8ème tout terrain
Transmission : 4 x 4 par cardans
Différentiel : x 3 à pignons coniques
Accu du test : T2M Powerhouse Li-Po 2S 8000mA en 45C.

En savoir plus

essai du maverick desertwolf brushless tt 1/8 réf : mv12901 distribué par avio et tiger
Maverick Desertwolf 1/8th Brushless MV12901
tt 1/8 : maverickmv12901, desertwolf, 8thbrushlessbuggy, mv12901,

Encore moyennement connue du grand public en France, la marque Maverick qui est une entité à part entière de la marque HPI revient sur la sellette en nous proposant un produit brushless RTR grand public. Une auto qui brille à la fois par un design à couper le souffle, une qualité de fabrication au dessus de tout soupçon et des performances du meilleur cru !

Présentation
A l'instar de l'intégralité des productions de la marque Maverick cette auto est distribuée en France par l'importateur sudiste Avio et Tiger, dépositaire entre autre de la marque HPI. Le Desertwolf de chez Maverick dispose pour sa part d'une mécanique entièrement pré assemblée. Il s'agit d'un tout terrain brushless à l'échelle 1/8ème livré avec moteur, contrôleur et radio, et une carrosserie toute peinte. Celle-ci présentant pour particularité de pouvoir être montée dans les deux sens. Un caractère réversible qui vaudra de pouvoir orienter sa cabine vers l'avant ou vers l'arrière du châssis, selon ses préférences ! Le Maverick Desertwolf est également une auto hyper légère dont nous avons vérifié le poids sur la balance. Verdict : 2,810 Kg avec carrosserie et accu Li-Po placé sur le châssis. Le constructeur annonçait 35% de poids en moins par rapport à un châssis comparable de la concurrence. Pari tenu donc ! Jantes et pneumatiques figurent également au programme de l'équipement de série. Avec un système de fixation des jantes qui s'enorgueillit de la présence d'hexagones en 17 mm, mais pas d'écrous correspondant. Les fixations faisant ici appel à des écrous de 8 millimètres seulement pour gagner du poids sur les masses en rotation. Seuls les accus et le chargeur se sont pas fournis. A prévoir en supplément donc. Pour ceux qui découvriraient la marque et cette auto pour la première fois, gageons que celle-ci a été modelée de toutes pièces à partir d'une plateforme entièrement inédite. Des options existent déjà à l'heure actuelle pour ce buggy. En particulier des biellettes équipées de pas inversés qui se substitueront habilement aux biellettes moulées de série.


Sous ses apparences loisir, cette auto dispose d'un potentiel certain pour rouler sur circuit.


Le nouveau Desertwolf du fabricant Maverick, avec sa carrosserie pré peinte.


La carrosserie présente une particularité étonnante. Celle-ci peut se monter dans les deux sens de façon à avoir une cabine plus ou moins avancée ! Nous l'apercevons ici avec sa cabine positionnée vers l'avant.


La même carrosserie montée cette fois avec la cabine orientée vers l'arrière du véhicule.


Ce 4 x 4 brushless est fourni avec des trains roulants pré assemblés. Des options pourront se monter à bord de ce châssis.


Le Maverick Desertwolf est sans doute le TT 1/8ème brushless le plus léger du marché. Il revendique 35% de légèreté en plus par rapport à un modèle comparable concurrent, pour un poids total en ordre de marche vérifié à 2,810 kg avec l'accu !


Un compartiment unique est prévu pour loger un pack d'accus Li-Po 2 ou 3S à acquérir en supplément.


Les jantes seront fixées par des écrous nylstop de 8 mm de diamètre.


Les pneus à lamelles procurent un grip phénoménal à cet engin.

Châssis
Cette auto électrique reprend un modèle en aluminium anodisé de 3 millimètres d'épaisseur complété par deux bavettes latérales souples. Très étroit, ce châssis est légèrement plié sous la cellule avant et il comporte de la visserie à pas métrique. Les cellules avant et arrière demeurent de leur côté rapportées à une plateforme en fibres composites rapportées chacune à la plaque principale en aluminium anodisé. On distingue par ailleurs la présence de gigantesques renforts sur la partie frontale.


La structure mécanique s'appuie sur une châssis en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur complété par deux bavettes latérales de protection.


Un renfort en forme de V apparaît sur la partie frontale du châssis.

Train avant
Des bras triangulés et des tirants sur rotules ont permis à celui-ci de prendre vie. Les triangles sont d'apparence robuste. Ils ont été fabriqués dans un nylon de qualité qui les rend ni trop rigides, ni trop flexibles. Avec aux extrémités des porte fusées et des étriers pour faire fonctionner la direction. Un ensemble qui s'accommode d'axes arrêtés par des vis logées au sein même des triangles. Les étriers sont dépourvus d'une quelconque graduation. Ce qui signifie que l'on ne peut pas connaître l'angle de châsse. Le réglage d'Ackerman est également figé par les valeurs d'origine au niveau du save servo. Le train avant se distingue sinon par une absence de barre antiroulis et sa géométrie très simple équipée d'origine de biellettes sur rotules moulées en nylon injecté. Le support de suspension en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur qui jonche la cellule offre 3 variantes d'inclinaison aux amortisseurs et pas moins de 6 prises de carrossage différentes à l'enfoncement. Les bras de suspension inférieurs se retrouvent positionnés sur de petits inserts en plastique qui limiteront la prise de jeu.


Le train avant est très directif à l'usage. Il accueille des tirants sur rotules moulés qui pourront être remplacés par la suite par des modèles munis de pas inversés pour effecteur les réglages.


Un gros plan sur la triangulation de l'engin. Cela ressemble un peu à du Serpent ou à de l'Xray. Des vis à têtes plates assurent le verrouillage des axes de fixation des porte fusées.


Des porte fusées robustes combinés à des étriers se chargeront de faire fonctionner la direction.


Le train avant de cette machine fonctionne sans la moindre barre stabilisatrice.


La géométrie de série est entièrement dépourvue de biellettes à pas inversés. Pas de panique cependant puisque celles-ci pourront s'acquérir en option.


Les axes de la triangulation avant sont positionnés sur des petits inserts plastiques qui réduisent la prise de jeu et l'usure dans le temps.


Le support amortisseurs avant est un modèle en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur qui offre 3 variantes d'inclinaison à ces derniers.


Les amortisseurs possèdent des corps filetés en nylon injecté parfaitement étanches et d'une efficacité redoutable en fonctionnement.


Le support de suspension avant offre pas moins de 6 ancrages pour régler avec précision la prise de carrossage des roues à l'enfoncement une fois les biellettes fixes de série remplacées par des biellettes à pas inversés.


La direction s'associe à des porte fusées montés sur des étriers très robustes et complétés par des hexagones de roues en aluminium en 17 mm compatibles avec tous les pneus des TT 1/8 thermiques du commerce.

Train arrière
A l'arrière, la cellule se pare d'une cale de pincement fixe en nylon injecté. Les chapes des tirants supérieurs de carrossage n'autorisent aucun réglage longitudinal. En revanche, le support amortisseurs en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur propose 6 prises de carrossage différentes à l'enfoncement comme à l'avant. Concernant les variantes d'inclinaison des amortisseurs, gageons que celui-ci est encore mieux loti et qu'il propose cette fois pas moins de 5 ancrages différents. Le train arrière met encore en avant des porte fusées comprenant 3 ancrages pour régler la prise de carrossage des roues, ainsi qu'un réglage d'empattement classique par cales, logé au niveau des porte fusées. Le Maverick Desertwolf
reçoit des amortisseurs dotés de corps en nylon injecté. Leurs ressorts affichent une dureté medium identique sur les quatre roues. Quant aux corps, ils pourront compter sur des molettes filetées pour jouer sur la pré contrainte.


Le train arrière s'affiche proche du maximum des côtes autorisées pour rouler en compétition. Soit environ 29 centimètres de largeur pour offrir une bonne stabilité à haute vitesse.


La cellule postérieure est également dépourvue de barre antiroulis. Elle est surplombée par un aileron du même type que ceux que l'on rencontre sur les TT 1/8ème thermiques, qui est situé en deçà de l'axe de roulis.


Les triangles de suspension sont à la fois robustes et rigides.


La transmission arrière reçoit des cardans en acier à boules goupillées.


Voici le support amortisseurs arrière. Ce modèle est également conçu en 3 mm d'épaisseur dans une plaque d'aluminium anodisé. 5 inclinaisons sont proposées pour régler la suspension.


Les amortisseurs du train arrière sont un peu moins inclinés de part et d'autre de leurs support respectifs.


Les porte fusées arrière sont conçus pour délivrer 3 prises de carrossage différentes à l'enfoncement.


Le support arrière dispose de 6 réglages de prises de carrossage à l'enfoncement.


L'empattement du véhicule demeure modulable en fonction de la position occupée par ces 2 petites cales présentes au niveau des porte fusées arrière.

Transmission
Côté cardans, le Desertwolf est équipé de cardans CVD à l'avant et de modèles à boules goupillées à l'arrière et au centre. Les porte fusées avant et arrière recevant des roulements à billes internes bien dimensionnés de 10 mm de diamètre qui sont à envisager comme un élément positif pour réduire le jeu au fur et à mesure du temps. Trois différentiels à deux satellites officient sinon au sein des carters des cellules, et au centre. A noter que ce modèle électrique est dépourvu de toute fonction mécanique du frein. Les ralentissements de cette auto seront donc seulement assurés par le variateur électronique. Enfin, cet engin reçoit d'origine une couronne de transmission centrale en nylon injecté, ainsi que des couples coniques en acier traité en 13/38 au niveau du rapport. La couronne est protégée par un carter plastique. Le modèle d'origine possède 54 dents. Mais une deuxième couronne de 64 est fournie dans la boîte pour pouvoir emmener un rapport de transmission plus court.


Les cardans CVD avant sont intégrés aux porte fusées par l'intermédiaire de gros roulements à billes de 10x15x4 mm de diamètre !


La transmission centrale bénéficie d'un différentiel à
2 satellites et d'une couronne nylon. La couronne de 54 dents est protégée par ce carter en plastique. Notez la présence d'un palier en aluminium.


Des cardans acier à boules goupillées sont installés au centre de la transmission. Notez la position caractéristique attribuée à la noix de sortie des cellules, complètement inclinée par rapport à l'axe du châssis !


Une 2ème couronne de 62 dents en 32 DP est livrée avec l'auto. Elle permettra de tirer plus court.

Moteur
Le moteur brushless de fabrication maison est un modèle de 4000 Kv. Il comporte un corps anodisé noir entièrement lisse et fonctionne sans la présence de capteur sensored. Celui-ci est fixé au ras du châssis via un imposant palier en aluminium qui fait également office de palier pour le 3ème différentiel central de la transmission. Le rapport de transmission d'origine s'établit comme tel : 13 dents au pignon moteur et 54 dents à la couronne centrale. Le tout avec un module en 32 DP.


Le moteur est pratiquement implanté en position centrale sur le châssis.


Le moteur Maverick MM-29BL est un brushless de 4000 kv à 4 pôles. Il est monté sur un support réglable en aluminium anodisé avec un pignon de 13 dents.

Electronique embarquée

Pour faire fonctionner cet ensemble, Maverick a installé sur le châssis un contrôleur brushless MSC-29BL de 80 Ampères dont la fixation est assurée à même le châssis par une plateforme anti-vibrations. Tous les fils chargés d'établir la liaison entre le moteur et le variateur sont déjà mis en place. Et une seule prise " Dean " s'échappe du boîtier pour rejoindre l'unique compartiment à accus. L'accu Li-Po sera maintenu à plat par deux bandes de scratches en velcro situés à l'arrière du châssis. Le contrôleur est prévu pour fonctionner avec un accu Li-Po 2S de 7,4 volts, ou un accu Li-Po 3S de 11,1 volts pour donner encore plus de boost à l'ensemble ! Dans sa définition de série, il délivre une marche avant et une marche arrière et un frein efficace. Mais vous pourrez le reparamétrer à votre guise grâce à un système de Flash Led. Côté radio, cette auto est équipée d'un nouveau modèle Maverick à volant en 2,4 Ghz. Une radio qui nécessitera 4 piles ou accus non fournis pour fonctionner. Un servo Maverick se trouve déjà en place à la direction en position verticale . Il s'agit d'un modèle Maverick MS-29MG de 9 kilos de couple qui reçoit un pignon métal en sortie.


Le variateur MSC-29BL de 80 Ampères est fixé à même le châssis. Il comporte un ventilateur de refroidissement et pourra accepter un accu Li-Po 3S de 11,1 volts.


La configuration idéale de cette auto est un montage faisant appel à un accu Li-Po 2S de 7,4 volts.



Notre essai sera réalisé en compagnie d'un accu Li-Po T2M Powerhouse 2S de 8000 mA en 45C.


Une nouvelle radio Maverick à volant en 2,4 Ghz fait son apparition.


Le servo de direction Maverick MS-29 MG est un 9 kilos de couple. Son pignon de sortie est métallique.

Le Test
Nous avons équipé notre Desertwolf d'un gros accus T2M Powerhouse de 8000 mA en 45 C. Il s'agit d'un Li-Po 2S de 7,4 volts qui devrait bien déboîter et faire preuve d'une autonomie redoutable. Notre piste d'essai comporte quelques tremplins de difficulté moyenne et sa surface est plutôt glissante. Presque des conditions de course. Nous entrons dans le vif du sujet et sommes immédiatement saisis par la vigueur du moteur ! Celui-ci envoie grave à l'accélération. Suffisamment pour nous pousser à devoir nous concentrer sur le volant pour ne pas aller à la faute. Grâce à son poids plume, le Desertwolf fait également preuve de relances très promptes qui catapultent le châssis d'un virage à l'autre sans vous laisser le temps de réfléchir. Bref, la voiture a été annoncée comme un châssis de loisir, mais dans les faits, son fonctionnement et ses réactions s'assimilent à celles d'un châssis de compétition. Un vrai bonheur. Le train avant reste alerte en toute circonstance. Il enroule sans se faire prier dans les parties lentes et reste bien agrippé aux cordes des lacets quand le rythme augmente. Les pneus d'origine remplissent également leur mission. En dépit de leur absence de marque ou de palmarès en course, ces derniers font preuve d'un grip latéral tout à fait convainquant et d'une motricité au dessus de tout soupçon à l'accélération. Cerise sur le gâteau, cette auto bénéficie d'une suspension au top qui colle littéralement le châssis au circuit. Vous l'aurez compris de vous-même, pour déstabiliser le train arrière, il faudra s'y reprendre à deux fois et envoyer comme un goret ! Une attitude sécurisante qui se révèle tout bénéfice pour le pilote, car celui-ci peut conserver sa concentration sur toute la durée d'un pack. Aux commandes de cette auto, le pilote éprouve donc la sensation jouissante que le film se déroule en accéléré ! Le servo d'origine remplit bien son rôle. Seule précaution à prendre, comme avec bon nombre de véhicules équipés de moteurs brushless : ne pas se mettre à accélérer comme un malade en entrée de courbe, sinon c'est un élargissement de trajectoire assuré qui vous guette sous l'effet de la déferlante de chevaux.



Un mot de l'autonomie. Avec cet énorme accu mis à notre disposition pour cet essai, nous avons frôlé à plusieurs reprises les 15 minutes. Preuve que le poids est bel et bien l'ennemi de l'autonomie ! Avec les platines de réglage qui sont mises à notre disposition sur l'auto, nous arriverons à peaufiner le comportement routier et à mieux tirer profit des trains roulants sur cette piste en modifiant le train avant de façon à fixer les amortisseurs sur les points internes les plus couchés du support métallique. De même, sur ce circuit qui n'en finit plus de tourner, l'empattement sera ramené au plus court via les porte fusées arrière. Ainsi remodelé, nous pourrons continuer à apprécier la neutralité du châssis et l'efficacité de la suspension, en dépit de l'hydraulique de série qui demanderait sûrement à être un poil raffermie. Ce test mettra également en avant un étagement correct de la transmission avec le pignon moteur d'origine.



Conclusion
Ce Desertwolf possède un châssis bien équilibré qui le rend plaisant à utiliser, même sur circuit et dans sa configuration loisir. Pour peaufiner son comportement routier, il sera indispensable de remplacer au plus vite les biellettes moulées d'origine par des versions à pas inversés. Et si vous optez d'emblée pour un bon accu, promis juré, vous ne serez pas déçu !

Les plus
_ Belle réalisation sur le plan esthétique
_ Moteur puissant
_ Suspension efficace et de qualité
_ Comportement d'ensemble très sain

Les moins
_ Absence d'accus et de chargeur
_ Biellettes moulées



Fiche technique
Marque : Maverick
Modèle : Desertwolf
Distributeur : Avio et Tiger
Présentation : RTR
Propulsion : Electrique
Moteur : Brushless 4000 Kv
Accus : Non fournis.
Variateur : 80 Ampères
Echelle : 1/8ème tout terrain
Transmission : 4 x 4 par cardans
Différentiel : x 3 à pignons coniques
Accu du test : T2M Powerhouse Li-Po 2S 8000mA en 45C.
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