Technique Modelisme Auto Episode 2
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Fixer son carburateur
Sur un moteur de loisir, il n’est pas rare que le carburateur soit fixé par un axe d’un seul tenant comportant un méplat en son centre, puis une extrémité filetée sur laquelle on viendra placer un écrou pour verrouiller le tout. Sur un moteur davantage typé compétition qui est le cas qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui, le carburateur est la plupart du temps fixé par deux demi coquilles en acier traversées par une vis. Ces deux coquilles sont parfois pourvues de joints toriques en caoutchouc qui veillent à assurer une parfaite étanchéité avec l’entrée du carter. L’une possède un perçage lisse, et l’autre possède une partie filetée. Pour bien fixer son carburateur, il faut d’abord bien identifier la coquille qui comporte un filetage. Celui-ci devra être soigneusement dégraissé. Pour ce faire, il faudra d’abord enlever le joint torique en caoutchouc avant de plonger la coquille dans un petit bocal rempli d’un dégraissant du genre Essence C ou Essence F. On fera de même avec la vis qui va relier les deux coquilles. Celle-ci devra être exempte du moindre résidu d’huile au moment d’entreprendre le serrage du carburateur. Ensuite, laissez sécher le tout, puis mettez une petite goutte d’huile à l’embase de votre carburateur, sur la partie qui est métallique dans la majorité des cas. Cela facilitera l’insertion du carburateur à l’intérieur du carter moteur, pour éviter tout risque de blocage ou d’emportement de métal. Ensuite, vous devrez aligner votre carburateur de façon à ce que votre tringlerie tire le plus droit possible pour qu’elle ne fasse pas forcer le boisseau qui commande l’ouverture. Quand vous êtes bien alignés, mettez une légère goutte de frein filet bleu sur l’extrémité de la vis de blocage des coquilles, puis ce faisant, commencez par placer cette vis dans son logement. Avant de serrer plus fermement la vis jusqu’au blocage définitif du carburateur, appuyez sur le carburateur en plaçant une main sur le dessus du corps, sur le venturi, pour être sûr que celui-ci soit parfaitement emboîté dans le corps du carter moteur. Serrez la vis, et c’est prêt !
Dans la majorité des cas, le fixation du carburateur s’accompagne de deux petites coquilles en acier pourvues de joints d’étanchéité.
Pour bien fixer son carburateur, il est nécessaire d’appuyer fermement sur celui-ci par le dessus du corps au moment du serrage définitif sur le carter.
La vis de serrage du carburateur doit impérativement être enduite de frein filet bleu avant de regagner son logement.
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Fuites à l’échappement
L’échappement fait partie des périphériques reliés au moteur qui nécessitent d’être examinés de temps à autre avec le plus grand soin. La détérioration des joints qui veillent à assurer son étanchéité pouvant venir entamer à la fois son potentiel de fiabilité et même ses performances. Si votre pot d’échappement est équipé d’une durite à l’ancienne en caoutchouc ou en silicone, il faudra veiller à la remplacer avant que celle-ci ne devienne poreuse. Auquel cas, c’est une déchirure probable qui pourrait survenir à court terme. Sur un échappement in line dont la distance est figée d’origine entre le coude et l’entrée du pot, il sera souhaitable d’effectuer le même type de vérification et de remplacer la durite de liaison avant que celle-ci ne s’effrite de manière exagérée et que le pot ne se mette à fuir. De même, le joint caoutchouc ou silicone qui est situé à la sortie d’échappement du carter moteur devra attirer toute votre attention. Ce dernier est soumis à l’usure comme n’importe quelle autre pièce mécanique. Le signe avant coureur de son remplacement imminent sera bien entendu constitué par l’apparition de fuites. Il ne faudra alors pas trop tarder pour assurer son remplacement. Sur les moteurs de loisir, et en particulier ceux à sortie d’échappement latérale, on devra toujours s’assurer de la présence d’un joint (il s’agit généralement d’un joint en papier) entre le carter moteur et l’entrée du coude. Dans le cas où celui-ci se serait détérioré, on entreprendra son remplacement afin d’éviter que les fuites ne prennent le pas sur la propreté à bord de votre voiture. Lorsque le joint en question est absent ou qu’il est détérioré à force d’utilisation, il existe un bon moyen de substitution pour tout remettre en place comme à l’origine. L’opération consiste à faire appel à de pâte silicone, qui permet de recréer artificiellement un joint résistant. On déposera cette pâte à la périphérie du coude d’échappement, du côté où celui-ci va venir en contact avec le carter moteur. Après séchage, l’étanchéité sera de nouveau au rendez-vous et les fuites ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
La pâte silicone permet de se substituer à un joint d’étanchéité en papier au niveau de la liaison formée entre l’entrée du coude de l’échappement et la sortie du carter du moteur.
Les pots d’échappement ancien modèle sont souvent reliés au coude par une durite en caoutchouc ou en silicone. Avec le temps, celle-ci a tendance à devenir poreuse et finit alors par se crever. Cet élément demande à être contrôlé et remplacé dès que les premières fuites apparaîtront.
L’un des autres joints d’échappement à surveiller de près sur un moteur thermique est celui qui est situé à la sortie de l’échappement du carter moteur. Celui-ci aura tendance à s’effilocher avec le temps, augmentant alors le niveau des décibels en fonctionnement, puis les fuites.
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Sécuriser la tringlerie de gaz
Sur une voiture radiocommandée, les risques de panne sont évidemment tout aussi nombreux que sur un modèle à l’échelle 1. Certaines parties mécaniques peuvent à leur tour se révéler défaillantes au fur et à mesure que le travail du temps et de l’usure se font ressentir. En particulier, la commande qui sert d’intermédiaire entre le servo de la tringlerie gaz/frein et le carburateur, par l’intermédiaire du boisseau à tiroir. Anodine en apparence, cette tringlerie apparaît comme la plus importante à soigner des deux exemplaires présents sur une auto. Car en cas de trahison, la vie de votre moteur en dépend. Aucun moteur ne pouvant survivre à un surrégime lié à une déconnexion prolongée de la commande concernée. La première chose à faire consistera à doubler la bague d’arrêt de cette tringlerie d’accélération pour qu’en cas de défaillance de l’une d’entre elles, la seconde prenne le relais. Ensuite, il faut impérativement traiter le risque qui consisterait à voir la chape de la commande se déboîter de la rotule à laquelle elle demeure attachée. Dans ce cas, si le carburateur restait ouvert en grand, cela provoquerait une perte irrémédiable du contrôle du véhicule avec un risque plus que probable à l’arrivée de la casse de la bielle. Pour éviter d’en arriver à cette extrémité, il est important d’assurer un rappel de sécurité qui fonctionne comme un pare feu sur un ordinateur. Cette sécurité peut provenir d’un simple élastique en caoutchouc qui constituera ici l’une des parades les plus efficaces pour remédier au mal. Il doit être installé entre le pointeau à essence qui se trouve en face du palonnier du servo, et la chape, en veillant surtout à venir se glisser juste sous la chape pour jouer son rôle de rappel. Si l’on veut peaufiner la chose, sachez qu’un ressort constituera la panacée dans ce domaine.
Si votre tringlerie décide de vous lâcher un beau jour, le boisseau ainsi configuré reviendra automatiquement en position du ralenti en limitant les dégâts !
La solution qui consiste à mettre en place un ressort de rappel au boisseau du carburateur permettra de protéger son moteur en cas de défaillance de la tringlerie de gaz.
Un élastique intercalé entre la chape de votre tringlerie et le pointeau d’arrivée d’essence ou le coude du filtre à air pourra aussi faire l’affaire.
Pour une sécurité maximale, il est important de doubler la bague d’arrêt qui se trouve située à l’extrémité de la tringlerie de gaz.
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Sécuriser ses porte fusées
Tous les kits de voitures radio commandées possèdent des lacunes auxquelles on peut tenter de remédier en faisant appel à son expérience ou à ses connaissances, voire plus simplement en lisant les bonnes revues ! Aussi est-il temps pour nous d’évoquer l’épineux problème qui affecte toutes les parties métalliques d’une voiture. Je veux bien entendu parler de la visserie, qui dès lors qu’elle apparaît en contact avec une pièce d’un matériau semblable (métal sur métal), semble inéluctablement vouée à se dévisser sous l’effet des vibrations causées par le fonctionnement. Il existe une parade bien connue des modélistes qui consiste à faire usage d’un liquide appelé le frein filet. De couleur bleutée généralement, celui-ci suffit normalement à palier à la situation. Mais il existe cependant bien des cas où son usage ne suffit pas à inverser la tendance naturelle des vis à vouloir se dévisser. Tel est par exemple le cas des vis des porte fusées avant, qui du fait de leur rotation perpétuelle dès que l’auto est en marche (quand la direction tourne), sont soumises à des efforts supplémentaires. Pour s’assurer d’un montage sécurisé, on doit bien sûr monter les vis de blocage des porte fusées au frein filet. Cela dit, pour les fiabiliser davantage, la méthode idéale consiste à s’équiper d’abord d’une épingle de couture ou d’une clé Allen ultra fine. Ensuite, on déposera une goutte de frein filet à l’extrémité de la clé en question ou de l’épingle, puis l’on se dirigera en direction de chaque filetage des porte fusées afin de remplir chaque cavité de frein filet en effectuant un mouvement circulaire destiné à remplir toute la circonférence interne. Ensuite, il ne restera plus qu’à remonter les pièces en respectant la procédure habituelle. La prise aura ainsi été considérablement renforcée par cette méthode, même si en contrepartie, le démontage risque d’être un peu plus capricieux !
Les porte fusées avant d’une auto constituent toujours une source de problème, car ils ont une fâcheuse tendance à vouloir abandonner en cours de route leur visserie, du fait de leur mouvement de rotation perpétuel.
Sur toutes les autos munies de porte fusées en métal, il est impératif de monter les deux vis de blocage des porte fusées au frein filet bleu.
L’usage d’une tête d’épingle ou d’une clé Allen ultra fine apparaît indispensable pour réaliser un blocage renforcé. Tout l’intérêt de l’exercice étant de déposer du frein filet à l’intérieur du filetage de chaque porte fusée.
